Un titre assez obscur, exhumé par ce cher Chat qui fume.Californie, 1991. Après le suicide de son père, Cory, désireux d’éclaircir son passé, retourne dans la ferme familiale où vivaient autrefois ses grands-parents, mystérieusement disparus soixante ans plus tôt. Dans cette expédition, le jeune homme s’entoure de sa copine Elaine et de quelques amis. Une fois sur place, Cory et ses camarades sont bientôt assaillis par une horde de démons.
On est clairement dans de la petite production horrifique du début des années quatre-vingt-dix.
Demon Wind, c’est : un scénario décousu, plusieurs moments embarrassants, un jeu d’acteur approximatif et une qualité visuelle discutable.
Après, le film a son petit côté madeleine de Proust (ah, ces kilos de latex dégoulinant !).
C’est un long-métrage comme on en fait plus et comme on n’en fera sans doute plus jamais.
Indépendamment de la qualité du produit fini, ça reste triste.
Le côté nostalgique est là.
Une certaine idée d’un artisanat médiocre mais qui avait le mérite d’exister