Voici un titre ultra efficace et prenantQuand un violent ouragan s’abat sur sa ville natale de Floride, Hayley ignore les ordres d’évacuation pour partir à la recherche de son père porté disparu. Elle le retrouve grièvement blessé dans le sous-sol de la maison familiale et réalise qu’ils sont tous les deux menacés par une inondation progressant à une vitesse inquiétante. Alors que s’enclenche une course contre la montre pour fuir l’ouragan en marche, Haley et son père comprennent que l’inondation est loin d’être la plus terrifiante des menaces qui les attend.
Crawl, c’est d’abord un scénario très astucieux qui s’avère fort bien troussé du début (mise en place exemplaire !) jusqu’à la fin.
Une fois le film lancé, la tension ne faiblit jamais et le script parvient souvent à déjouer nos attentes de spectateur, à générer de l’inattendu.
En pleine possession de ses moyens, Alexandre Aja nous emballe tout ça avec un talent indéniable.
Par ailleurs, les deux acteurs principaux très investis et la relation père/fille assez touchante confèrent une dimension émotionnelle bienvenue à l’ensemble.
S’il fallait absolument pinailler sur quelque chose, ce serait pour dire que, comme souvent, j’ai un peu de mal avec les animaux numériques (mon œil ne s’y trompe jamais) mais franchement, ça passe plutôt bien ici.
A l’arrivée, j’ai clairement passé un bon moment devant ce thriller horrifique animalier.
C’est une série B comme j’aimerais en voir plus souvent : un concept futé exploité à merveille