Très bon film !Finney Shaw, un adolescent de 13 ans, timide mais intelligent, est enlevé par un tueur sadique qui l’enferme dans un sous-sol insonorisé où s’époumoner n’est pas d’une grande utilité. Quand un téléphone accroché au mur, pourtant hors d’usage, se met à sonner, Finney va découvrir qu’il est en contact avec les voix des précédentes victimes de son ravisseur. Ils sont aussi morts que bien résolus à ce que leur triste sort ne devienne pas celui de Finney.
Dès le début, ça fonctionne à plein.
L’ambiance, teintée d’une espèce de mélancolie adolescente, est prenante.
La photographie est agréable à l’œil et les personnages sont parfaitement incarnés.
Bref, la mise en place est exemplaire.
Le reste du film sera dans la même lignée : honnêtement troussé et humble.
En effet, Black Phone n’est pas tonitruant ni ultra démonstratif. Il est simple, bien conçu et efficace en diable.
Il capitalise à fond sur la qualité de l’interprétation. Mentions spéciales pour la gamine (la jeune Madeleine McGraw crève l’écran) et pour Ethan Hawke qui, contraint de jouer sans pouvoir compter sur son visage (ou si peu), effectue un travail énorme sur sa gestuelle et sa voix.
Le fim est aussi très riche en émotion(s). A ce titre, la relation frère/sœur s’impose comme le véritable cœur battant du long-métrage et nous vaut un final d’une puissance dévastatrice.
Vous l’aurez compris, j’ai passé un très bon moment devant ce Black Phone