Un excellent polar atypiqueÀ la PJ chaque enquêteur tombe un jour ou l’autre sur un crime qu’il n’arrive pas à résoudre et qui le hante. Pour Yohan c’est le meurtre de Clara. Les interrogatoires se succèdent, les suspects ne manquent pas, et les doutes de Yohan ne cessent de grandir. Une seule chose est certaine, le crime a eu lieu la nuit du 12.
D’un côté, La nuit du 12 est un film direct, factuel, quasi-documentaire, presque sociologique, porté par un galerie de comédiens habités (du premier au dernier rôle, chacun est parfait).
De l’autre, il possède une côté atmosphérique un brin étrange, une dimension psychologique très creusée et une portée métaphysique qui s’affirme de plus en plus au fil du long-métrage.
La dichotomie entre ces deux versants (pour rester dans une imagerie montagnarde), rend le film absolument passionnant.
Il possède une ambiance et une saveur bien à lui.
On est happé par cette enquête policière insoluble.
Calme et prenant, trouble et marquant, le film pourra clairement hanter son audience.
J’ai passé un très bon moment.