Une expérience esthétique et sensorielle pour le moins singulière.Un Assassin surgit des abysses dans une cloche à plongée et s’enfonce au cœur d’un univers infernal peuplé de créatures mutantes et de scientifiques fous. Bientôt capturé, il devient la victime du monde qu’il est chargé de détruire.
Un voyage dans la psyché débridée de son auteur (le génial Phil Tippett).
C’est une création artistique totalement libre et donc passionnante.
J’ai eu l’impression de découvrir une pépite inconnue en provenance du début des années soixante-dix (par rapport, justement, à cette sensation de liberté artistique).
A noter que cela reste étonnamment harmonieux/homogène malgré la multiplicité des techniques employées et les nombreuses années de gestation (on parle ici de trois décennies de travail).
Par contre, c’est très hermétique. Même avec toute la bonne volonté du monde, ça reste difficile de vraiment rentrer dedans (c’est le gros écueil du long-métrage).
Enfin, ça reste une œuvre étrange et riche.
Une curiosité à découvrir
