Une belle conclusion
Encore une fois, la série joue habilement sur la notion d’identité (le personnage d’Aaron Paul) et la temporalité (et hop, un bond de vingt-trois ans !).
Elle affiche aussi une dimension métaphysique vertigineuse et troublante (ça vrille le cervelet).
Cette ultime saison joue également sur l’inversion des valeurs. Les hôtes contrôlent désormais l’humanité et c’est le monde entier qui est devenu un parc de marionnettes organiques. Idée brillante et sous-texte passionnant (sur la manipulation de masse).
J’ai bien aimé le côté un brin taquin de cette dernière itération : on pourrait vous monter un nouveau parc situé durant la prohibition … mais on ne le fera pas (ou si peu). Un point de plus pour cette série intelligente et immersive.
De toute façon, il y a, à mes yeux, deux types de spectateurs de Westworld : ceux qui auraient souhaité que le show se déroule toujours dans les parcs et ceux qui ne voyaient aucun inconvénient à ce que la série se déleste de ce carcan narratif. J’appartiens au second.
Bref, c’était Westworld et c’était bien
