Posté : 01.06.2005 - 18:04
ribellu sort de ce corps !!!!!!!blame a écrit :C'est une merde.
ribellu sort de ce corps !!!!!!!blame a écrit :C'est une merde.
MerciiiiiiZouèze a écrit :TONIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIGHT !!!!!!
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rhaa qu il est mimi le zorgounet!!Zorg a écrit :MerciiiiiiZouèze a écrit :TONIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIGHT !!!!!!
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Plouf pour moi. C'est repoussé à plus tard...
Amen.Zorg a écrit :J'ai joui. J'ai joui, j'ai joui, j'ai joui, j'ai joui.
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Du début.
A la fin.
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Malgré le fait que j'aie été abandonné comme une vieille chaussette malodorante par ceux qui prétendent etre mes amis, j'ai pris mon courage à deux mains et me suis rendu au ciné pour me faire mon shoot. Et ca valait plus que la peine de se déplacer. Comme pour dino, le film a dépassé toutes mes espérances, surtout les plus folles.
Ce film est un orgasme permanent pour le comicophile versé dans les arcanes de Sin City. Du jamais vu. Chaque plan transpire l'authenticité, suinte la moiteur électrique des rues poussiéreuses de ce lieu de perdition ô combien mythique, rien ne sonne faux, tout est parfait.
Rodriguez a réussi l'impossible : transposer directement avec des acteurs un comic papier sans concécer la plus infime parcelle (a un ou deux détails près, mais c'est plus que secondaire), sans jamais trahir l'esprit, le visuel, l'ambiance, la texture, le goût.
Les femmes sont belles, déterminées, plantureuses.
Comme dans Sin City.
Généreuses, fragiles, angéliques.
Comme dans Sin City.
Innocentes, victimes, bourreaux
Comme dans Sin City.
Les hommes ont la mâchoire carrée, le poing destructeur,
Comme dans Sin City.
Les héros, fatigués, vengeurs, vertueux.
Comme dans Sin City.
Juges, jurys, exécuteurs.
Comme dans Sin City.
Les ennemis brutaux, pervers, violents.
Comme dans Sin City.
Démoniaques, psychopathes, sanguinaires.
Comme dans Sin City.
Ce qui me sidère le plus dans ce film, c'est d'une part l'intégrité artistique dont Rodriguez a fait preuve pour sa transposition. Mis à part un infime compromis bien excusable, c'est un pur sans faute. Tout est à sa place, rien ne manque. Ensuite, ce qui qqe part me scotche à mon calecif, c'est qu'il n'a pas hésité à aller à l'encontre d'une grammaire filmique classique pour raconter les trois histoires qui constituent le film.
Comme Miller dans le bouquin, il délaisse le superflu pour se concentrer sur l'essentiel. Ce premier a réalisé une épure stylistique tendant vers l'abstraction tant visuelle que narrative. Eh bien Rodriguez s'est contenté de faire pareil sur celluloïde au lieu de simple papier. Oubliés les establising shots et autres habitudes de cinéaste classiciste. On se concentre sur l'indispensable. C'est d'ailleurs là que le film trouvera sa limite : pour les fans du comic, c'est du caviar par louches entieres tant la fidélité est poussée dans ses derniers retranchement. Pour le béotien, l'ensemble peut paraitre un peu statique, figé voire meme surjoué à certains moments.
Les dialogues sont eux repris à la virgule près, ce qui démultiplie le plaisir du geek de base, mais peut refroidir là encore le vulgum pecus qui pourra y trouver une certain froideur déclamative.
Coté casting, c'est du 5 étoiles servi sur un plateau d'argent.
Mickey Rourke EST Marv, celui qui fait passer le Terminator pour ballerine, Rosario Dawson est Gail jusqu'au bout des clous, Clive Owens baigne dans les converse de Dwigt comme un poisson dans l'eau, Carla Gugino est une Lucille plus vraie que nature, mais celui qui m'a le plus impressioné reste Nick Stahl en Yellow Bastard qui délivre une performance horrifique sous son costume jaune. A contrario, j'ai trouvé Jessica Alba assez fad dans les jambieres de Nancy. Il lui manque la petite flamme, l'étincelle sulfureuse qui fait de la stripteaseuse la bombe sexuelle la plus puissante de l'histoire du lap dancing. Et du coté des anecdotes, même Schlubb et Klump ont droit à un traitement plus qu'honorable.
En ce qui concerne la violence, que les puristes se rassurent, rien n'est édulcoré. J'ai tres serieusement douté de la capacité à maintenir celle-ci sans se prendre une interdiction ou un rating trop brutal, mais en fait, la nature extremement graphique (sic) de la chose passe extremement bien (notamment la fin de The hard goobye).
Et que les petits voyeurs se rassurent, les broads de Miller n'ont jamais été aussi bien mises en valeur que dans ce film.
Il ne reste plus que trois choses à faire : 1, y retourner le plus vite possible; 2, voir l'intégrale des 3 histoires sur DVD; et 3, la suite, car je meurs d'envie de voir A Dame to kill for, ainsi que From hell and back (le passage sous influence devrait etre un sacré morceau de bravoure) sur grand écran désormais.
J'ai bu ce film comme un nectar divin, la banane figée sur le visage du début du générique jusqu'à la fin, avec les yeux grand émerveillés d'un gosse de 10 ans (bon ok, un gosse qui a le droit de voir les flots de violence se déchaîner, mais quand meme). Mais putain que c'était bon.
Frank Miller est Amour.
Frank Miller est Paix.
Frank Miller est Dieu.
Et Robert Rodriguez est son prophète.
Ben il a quand meme été le vecteur principal de toute l'entreprise. C'est grâce à lui et à l'intégrité de sa démarche envers Miller, son investissement personnel et sa vision de cinéaste que l'on a obtenu un résultat aussi divin.blame a écrit :Tu parles de Rodriguez comme si il était seul dans ce film à l'avoir réalisé.![]()
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Tout pareil. Je vais avoir bien digéré pour me prononcer.snake_7 a écrit :Vu aussi hier, j' attenderai de le revoir une deuxième fois pour avoir un avis définitifUn chouya dessus pour le moment mais j' y retourne mardi normalement
C'est justement parce que le film est une pure bombe qu'une seconde séance est nécessaire.Zorg a écrit :Arrêtez de jouer les vierges effarouchées les mecs.![]()
Y'a chef d'oeuvre là. Clair, net, précis.
Même si Miller est crédité comme co-réalisateur et que ca contribution artistique doit etre importante, je pense que c'est quand meme Rodriguez qui a dû effectuer l'essentiel du boulot.blame a écrit :Tu en parles encore comme si il était tout seul aux commandes.