Déjà, j’ai réussi à regarder le film en totale objectivité, faisant abstraction de la bruyante personnalité de son (co)auteur, le chauve Toulousain dont la gouaille légendaire (parfois teintée d’une mauvaise foi qui me fait plus rire qu’autre chose) vous agace un Pp et vous ravit un Creepers
Réussi à oublier … du moins jusqu’à son caméo hyper souligné (le zomblard qui se fait grenader la gueule, c’est Dahan, c’est bon, on a bien compris …), qui intervient à la toute fin.
Le casting est copieux mais pas dirigé.
Mentions spéciales à Aurélien Recoing (qui ressemble à Tom Noonan !) et à une Claude Perron froide comme la mort
Un pur festival de gueules (Prestia est forcément de la partie) malheureusement en roue libre, avec une grosse tendance pour le surjeu. Des personnages stéréotypés et / ou vraiment too much (René …) pour des acteurs réduits à marmonner (c’est souvent peu audible !) des dialogues fleuris mais surécrits.
Le début du film est pas mal. Pas transcendant, mais pas mal. Carré, plutôt immersif. Au bout de quelques minutes, ça se gâte sérieusement. De l’énergie à revendre, une authentique passion pour le genre (on ne peu clairement pas remettre ça en cause) mais aucune originalité
Mise en scène assez brouillonne. Certains passages sont illisibles et d’autres trop iconiques (ta mère ?).
Le film est aussi plombé par un long tunnel verbeux (dans l’appartement de René notamment) qui n’apporte strictement rien à l’intrigue et des clins d’œil dispensables (
Full metal jacket avec une zombette, WTF ?).
Je sauverai les combats au corps à corps contre les cadavéreux (bonne idée), une Claude Perron magnétique et la scène où le personnage de Jean-Pierre Martins, perché sur une bagnole, affronte la horde des morts-vivants dans une sorte de version zombiesque de la techno parade.
Derrière les (nombreux) défauts, on entrevoit le bon film que ça aurait pu être avec moins d’affèteries et plus d’inventivité. Je pense aussi que
La horde aurait sûrement été meilleur en étant plus humble
Enfin, dans le même genre (disons « le film de genre français couillu et volontiers fort en gueule »), je préfère mille fois le
Requiem d’Hervé Renoh !