Avant tout, sachez que la musique
fait le bon film, c'est cette dernière qui vous permet d'être ému par une scène et d'oublier qu'il ne s'agit que d'acteurs payés pour réciter leur texte.
1.
Donnie Darko quand ce dernier en compagnie da sa petite-amie Gretchen assoupie discute avec "Frank" dans le cinéma et persuade l'homme lapin de retirer son masque.
Ave Maria de
Schubert nous permet de découvrir toute la tension de la situation.
2.
Donnie Darko aussi la scène où Gretchen embrasse pour la premiere fois Donnie. Franchement, c t la première fois que je ne m'attendais pas à un baiser. Preuve qu'on peut regarder des milliers de films et ne pas devenir cynique
.
3. Dans
Maniac , la course-poursuite de 13 minutes entre le tueur et la prostituée dans le métro. On espère comme un fou qu'elle va s'échapper malgré qu'on sache qu'elle est déjà foutue. Jamais une course-poursuite ne m'a tant fait trembler !
4. Dans
Maniac , quand les mannequins de Frank se mettent tout à coup à s'animer et à l'étripper joyeusement (ils le castrent à un moment, non ?). Je me remets pas de la mort en plein tournage de Maniac 2 de Joe Spinell, celui qui jouait à la perfection à tel point qu'il
était ce tueur en série, annulant de surcroit le tournage de cette sequelle qui s'annoncait à la mesure de son modèle.
5. Dans
Elephant Man, contrairemnt à beaucoup, je n'ai pas retenu la célèbre réplique :
je ne suis pas un animal ... je suis un ETRE HUMAIN. Je préfère la fin avec la vue paranomique sur l'église en maquette construite par John sur fond d'
Adagio for Strings de
Samuel Barber.
6. Dans
Terminator 3, (non, ne riez pas
), la fin m'avait pratiquement choqué j'étais genre
attendez, ça peut pas se terminer comme ça. Vu l'incroyable mercantilisme qui a motivé les producteurs à faire ce troisème volet (et 30 millions de dollars pour Schwarzennegger), je m'attendais à un
happy-end made in Hollywood et pas à une fin aussi défaitiste.
7. Dans
Starship Troopers, le niveau de gore dans les batailles étaient très poussés (on voit les bras, les têtes et les torses voler comme des vulgaires feuilles) pour montrer l'horreur des combats. Ma préféré reste la prise des forts quand on voit des milliers d'arachnides sur le plan (TOUS crées par ordi vous imaginez les mois de travail des effets spéciaux pour cette scéne qui dure 2 secondes
) avec cette référence au fort d'alamo de notre ami John Wayne. Sinon c koi le film de Verhoeven où un mec coupe les poils pubiens d'une femme avec des ciseaux pour s'en faire une moustache ?
8.
Ninja Scroll de
Yoshiaki Kawajiri , célèbre pour faire de l'excellent travail avec très peu d'argent et aussi pour ses débordements super-gore et super-érotique. Son travail a inspiré Tarantino pour les scénes de baston dans Kill Bill vol 1. Super inventif, Kawajiri réussit en 90 minutes à résumer une histoire concentré et riche (normal, c lui qui a écrit le scénario en plus
), des combats chorégraphiés et éblouissant et des longs dialogues sans jamais laisser de temps-morts ni essoufler le spectateur. Toutes les scènes sont cultes mais
le premier quart d'heure entre l'affrontement de Tessaï premier Démon de Kimon et les deux héros de l'OAV le rônin Jubei et la ninja Kagero dans la forêt l'est encore plus que les autres étant donné qu'il donne tout de suite le ton du film et impressionne au point qu'on a la bouche tombée ! Comme le débarquement à Omaha Beach pour 'Il faut sauver le soldat Ryan', l'ennui c que ce genre de séquence qu'on a l'impression que le reste du film est en dessous d'un tel tour de force (ce qui n'est pas le cas). Ainsi les autres 7 démons ne tiennent pas la comparaison avec Tessaï, ce démon sadique sexuel (il viole Kagero et plus si Jubei ne l'avait pas arreté à temps) violent et pervers, tellement cruel que les autres démons ET MËME genma par la suite paraissent plus gentils et ne soutiennent pas la comparaison avec ce dernier. Il a trois pouvoirs en outre au lieu d'un pour les autres démons. Il peut changer sa peau en roche (ce qui est étonnant vu que tessai signifie 'homme de fer' en japonais) ce qui le rend invulnérable aux coups d'épée et de shuriken, il a une taille gigantesque (2m40 au minimum
) ce qui lui confère une force tout aussi grande (cf l'épisode des bras) et une épée à double tranchant qu'il lance façon boomerang et aux effets dévastateurs 'cf l'épisode de la forêt en question. Pour moi, ce fut une erreur tactique d'avoir tout de suite tué le meilleur méchant !
9.
American History X : quand le black se retrouve dans les chiottes devant Furlong alors qu'il n'était plus raciste, on comprend en une seconde toute l'injustice et l'horreur du racisme.
10. Dans
Gladiator, l'affrontement entre Maximus et Commode me parait par définition le meilleur face à face entre ennemis. J'étais jamais été aussi remonté face au 'méchant' de l'histoire mais comment ne pas l'être face à ce minable machiavélique, lâche et incestueux. Cet affrontement au sommet est illustré par
Am I Not Mercyful de
Hans Zimmer.