Et non, contrairement aux apparences et rumeurs colportées sur ma personne,
je ne suis pas musicien, ça me gêne, ça me gêne comme le chantait l'autre de ne pas être parisienne - les plus vieux comprendront
Et pourtant,
j'ai beaucoup plus
trainé dans le milieu des
'zikos que des peintres, esthètes et compagnie ( qui me la pêtaient grave à vouloir se dire "maudits" ou digne de Bacon ou Picasso
) qui devrait être
ma famille artistique...
Un
amant de ma défunte mère ayant été le batteur d'un groupe de hard-FM/glam', surtout connu Outre-Rihn ( me disait-il ).
Celui grâce à qui j'ai pu avoir les cheveux longs et autres jeans troués, qui ont fait de moi
un grunge bien
avant l'heure médiatique de ce
mouvement de Seattle, USA
Il aura aussi essayé de m'apprendre les rudiments de son instrument : la batterie. Et non, sa bite bande de pervers pédophiles. Ni le violon, son premier instrument de formation et pourtant très bel instrument...
Avec le temps et pour encore plus plongé du coté
stéréotype du gars chelou qu'a pas d'amis, je me serai essayer à la basse - avec un style de jeu plus proche d'un Chris Novolescic aux bras détendus que d'un pro du slap la posant sur son bide, car venu des influences du jazz
Mais
ça n'aura pas marché ( : des échecs
scolaires répétées aidant la chose, largement )
Heureusement, il me restait
ma passion de l'écriture ( découverte à force de dessiner et ) ayant pris le dessus
et un bon brin de voix dont des voisins et des ex doivent s'en souvenir
C'est ainsi qu'au début des
nineties, en pleine émergence d'une nouvelle scène du rock français dite
les enfants de la rage, en référence à un magazine culturel d'alors ( et titre d'un doc' de MCM ),
je me retrouvais à vouloir
beugler au sein de mon propre groupe qui ne se sera jamais concrétisé réellement : mes potes pouvant y participer ne pensant pas alors monter d'autres
sides-projects en plus de leurs groupes initiaux et de leurs études
Ainsi, ais-je du enterrer
The WoodPecker From Mars, un groupe puisant son nom en hommage à l'un des meilleurs et plus grands groupe de tous les temps - et ce bien avant ces
Zombie Eaters qui tournent sur Paname
The Wood', un groupe breton ( Lorientais ! ) pour lequel j'ai longtemps écrit les textes et imaginé les musiques
dans un style dixit mon cousin :
fusion épicée des Red Hot ( c'était en 90-93, je le rappelle !!! )
à la sauce française des Silmarils mais chantée par Reuno de Lofofora (...) avec des pics digne de Phil Anselmo ( de Pantera ). Pour vous indiquer le
style
Coté look, je tapais plus dans celui qu'allait traîner partout
Robb Flynn de
Machine Head ( rêvant déjà de L'ARTISTE, celui qui prouve que le fric peut tout : Rob Zombie, explications une prochaine fois
)
Et d'un autre coté,
mon amour ( du ) grunge me faisait écrire pour un autre groupe, encore plus hypothétique, du nom de
For the Love of a Mother Betrayed ( excusez mon anglais
) tout en sachant que je ne parviendrai jamais et ce même pas une seconde à atteindre le niveau ( vocal ) de
Chris Cornell - mon artiste enblématique de ces
années grunge
Et
non, je n'ai jamais rien réussi à faire de tous ces
rêves
Je ne compte même pas la séance d'enregistrement où, après une bouteille de
'sky, je me suis enfin décidé à me lever pour aller
pleurer dans le micro et remplacer le chanteur absent des
Shub Niggurath, groupe de potes lorientais évoluant maintenant sous un autre
line-up et nom ( :
SIC )
Non, rien n'est sorti de ma grande gueule
Et pourtant, le
destin m'a fait rencontré par la suite, encore, des personnes bossant dans ce milieu :
-
un pote ( pas vu depuis un an ) rencontré chez un télé-opérateur devenu aujourd'hui
l'agent et tourneur d'un groupe de rock français : Marilouiz
-
mon ancien voisin ayant été, en plus de son métier dans le
cinoche,
le chanteur de ce premier groupe auquel participa Edgar ( ex-Lofofora ) :
M.S.T.
Et qui aujourd'hui organise pas mal de concerts parisiens, etc, etc
- Et même d'autres rencontres d'une nuit, dans un bar ou ailleurs, qui comme beaucoup d'oiseaux de nuits évoluent dans ce milieu...
Non, je n'ai rien fait d'un talent ( ? ) que je n'ai sans doute pas assez exploité
J'suis à chier, j'suis qu'une merde, je ne mérite pas ça