[SERIE] 24 heures chrono
Modérateur : dino VELVET
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Après seulement trois jours de grève des scénaristes, la FOX est la première chaîne à prendre une décision radicale concernant la diffusion d'une de ses séries. Ainsi, la chaîne a annoncée que 24 heures chrono était purement et simplement retirée de la grille des programme de cette saison et que les téléspectateurs devraient attendre la saison 2008/2009 pour assister à la diffusion de la septième saison. Refusant que la série en temps réel soit amputée de sa deuxième partie de saison, les producteurs ont donc pris la décision qui s'imposait en annulant la diffusion de nouveaux épisodes cette saison.
La série, qui aurait du commencer le 13 janvier prochain, est pour l'instant la grande victime de la grève des scénaristes américains mais nul doute que d'autres séries vont rapidement être affectées. En effet, la plupart des séries ont en moyenne 10 épisodes de tourner sur les 22 généralement diffusés chaque saison. Arrivant à court de nouvelles histoires à mettre en boîte, la quasi-totalité des tournages de séries est arrêtée ou va prochainement l'être. Les effets de cette grève massive sont donc loin d'être terminés dans le petit monde des séries US.
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La série, qui aurait du commencer le 13 janvier prochain, est pour l'instant la grande victime de la grève des scénaristes américains mais nul doute que d'autres séries vont rapidement être affectées. En effet, la plupart des séries ont en moyenne 10 épisodes de tourner sur les 22 généralement diffusés chaque saison. Arrivant à court de nouvelles histoires à mettre en boîte, la quasi-totalité des tournages de séries est arrêtée ou va prochainement l'être. Les effets de cette grève massive sont donc loin d'être terminés dans le petit monde des séries US.
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on m'a tranché la gorge et tous mes amis m'ont abandonné
- dino VELVET
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UP !
J’ai fini le visionnage de la troisième saison la semaine dernière. Bilan.
ATTENTION, ce qui va suivre sera truffé de SPOILERS !!!
Premier constat : comme de coutume, la série trouve un filon et s’y engouffre à mort. Cette fois-ci, il s’agit de semer le doute sur tous les « gentils ». On commence par écorner l’image de droiture absolue renvoyée par deux personnages principaux : Jack et le Président Palmer.
On découvre le premier dépendant à l’héroïne. C’est terrible mais il fallait bien qu’il soit crédible pour s’infiltrer (consciencieux, il a même commencé à se piquer avant sa mission !) De toute façon, cet aspect est rapidement délaissé (en manque au début, Jack « oublie » vite son addiction …).
Quant à Palmer, ultime modèle de vertu du show, je trouve son évolution très mal écrite (heureusement que l’acteur est bon, ça compense à mort). Inflexible, il refuse tout d’abord le compromis (« On ne négocie pas avec les terroristes « lorsque la menace vient des Salazar). Il lâche ensuite du lest (il transige facilement quand le danger provient de Saunders) puis plonge tête baissée dans la fange (la sous-intrigue avec Sherry). Après tout ça, il prend tout de même soin de retracer une ligne blanche (il fait buter Chappelle mais refuse de dévoiler les noms des agents infiltrés) et de redresser un peu le cap (il estime avoir des mains trop sales pour briguer un nouveau mandat). Hum, pas franchement cohérent
La formule « instaurons le doute » est aussi déclinée aux membres de la CTU : Gael, Chloe, Tony, Michelle, Adam (Sylar !), Chappelle, Kim. Tout le monde y passe, pour des raisons diverses. Procédé narratif un peu trop systématique alors que, dans l’absolu, rendre les personnages plus ambigus, moins monolithiques, était une bonne idée
Maintenant, faut que je développe sur Jack, parce que ça me titille. Principaux faits d’armes de notre American Hero : il prend le risque de flinguer Chase (collègue qui est par ailleurs le petit ami de sa fille … l’infiltration passe avant tout), mais se rattrapera en lui sectionnant une main à la hache (lui couper seulement le pouce aurait été moins drôle). Ensuite, il tue carrément un membre de la CTU (Chappelle) pour répondre aux exigences du grand méchant terroriste (dont l’entreprise ne sera jamais réellement justifiée soit dit en passant). Pas bien grave, Ryan Chappelle était un bon élément mais n’avait pas de famille (tout au plus un frère avec lequel il était brouillé). Du coup, Jack, ça lui en touche une sans faire bouger l’autre
Faut dire que le gars est un jusqu’au-boutiste forcené (je reste intimement persuadé qu’il a « La fin justifie les moyens » tatoué sur les fesses) et que l’intérêt de la Grande Nation Américaine prime sur tout le reste (ce qui l’amène toujours, paradoxalement, à se foutre un peu hors la loi). En y regardant de près, Jack Bauer est un bloc de granit (avec le cœur de pierre qui va avec), une machine, un robot assez antipathique bloqué sur un mode « Travail – Famille – Patrie ». Gloups ! Quand on y réfléchit bien, ce type est un gros salopard inhumain. Non, mais franchement, vous auriez envie de l’inviter à dîner chez vous ce gars ? Tu vas chercher le dessert dans la cuisine et, pendant ce temps-là, le mec va checker ton PC pour trouver des trucs téléchargés ! Tu reviens avec la tarte, et lui il est prêt à te torturer copieusement pour savoir depuis quand tu downloades sur Emule !
Ce qui est marrant, c’est qu’autant la série prend le temps d’humaniser les autres personnages (à grands renforts de clichés), autant Jack … quasiment pas. Ok, il craque et pleure à la fin. Je trouve ça bien léger …
Allez, un petit coup d’œil du côté des méchants parce que, sans eux, Jack et ses copains pointeraient au chômage. Ah, les frères Salazar, deux idiots finis (ils commettent bourde sur bourde, sont infoutus de voir que Bauer est encore en train de les doubler, etc.) et, en matière de cabotinage éhonté, un vrai cas d’école. En roue libre, les deux acteurs sont juste théâtraux au possible, de vrais bad guys de serial !
On passe à Stephen Saunders, lui aussi plus risible qu’autre chose (vous le trouvez menaçant vous ?). J’adore son élocution ultra pâteuse et sa tête de poussin sodomite. A chaque fois que je le vois, j’ai l’impression qu’il a une furieuse envie d’aller aux gogues. Magique !
Pour finir sur les vilains de la saison 3, on assiste aussi au retour bidon de deux personnages bien agaçants : les biatches Nina et Sherry que l’on prend vraiment plaisir à voir crever (enfin débarrassés, yes ! ).
Au niveau de la trame globale, je trouve le début faiblard, les sous-intrigues souvent foireuses (Milliken and Co), les rebondissements parfois purement « mécaniques » (le kidnapping de Michelle) et les incohérences dommageables (Saunders est prêt à balancer le virus partout, et donc à contaminer sa fille, mais cède lorsque Jack menace de la mettre dans l’hôtel infecté … allez comprendre … ).
Demeure aussi ce côté très propre, bourré de bons sentiments et ultra-patriotique (on se croirait parfois dans une production reaganienne).
Cela dit, je critique, je critique, mais je concède volontiers que le show reste très divertissant malgré tout (je verrai les autres saisons ). C’est juste que 24 est toujours à la limite de l’auto-parodie involontaire (un élément plus prégnant dans cette saison 3).
Et puis moi je rêve toujours d’une série en vrai temps réel (avec des épisodes d’une heure nardin !) et uniquement focalisée sur Jack …
J’ai fini le visionnage de la troisième saison la semaine dernière. Bilan.
ATTENTION, ce qui va suivre sera truffé de SPOILERS !!!
Premier constat : comme de coutume, la série trouve un filon et s’y engouffre à mort. Cette fois-ci, il s’agit de semer le doute sur tous les « gentils ». On commence par écorner l’image de droiture absolue renvoyée par deux personnages principaux : Jack et le Président Palmer.
On découvre le premier dépendant à l’héroïne. C’est terrible mais il fallait bien qu’il soit crédible pour s’infiltrer (consciencieux, il a même commencé à se piquer avant sa mission !) De toute façon, cet aspect est rapidement délaissé (en manque au début, Jack « oublie » vite son addiction …).
Quant à Palmer, ultime modèle de vertu du show, je trouve son évolution très mal écrite (heureusement que l’acteur est bon, ça compense à mort). Inflexible, il refuse tout d’abord le compromis (« On ne négocie pas avec les terroristes « lorsque la menace vient des Salazar). Il lâche ensuite du lest (il transige facilement quand le danger provient de Saunders) puis plonge tête baissée dans la fange (la sous-intrigue avec Sherry). Après tout ça, il prend tout de même soin de retracer une ligne blanche (il fait buter Chappelle mais refuse de dévoiler les noms des agents infiltrés) et de redresser un peu le cap (il estime avoir des mains trop sales pour briguer un nouveau mandat). Hum, pas franchement cohérent
La formule « instaurons le doute » est aussi déclinée aux membres de la CTU : Gael, Chloe, Tony, Michelle, Adam (Sylar !), Chappelle, Kim. Tout le monde y passe, pour des raisons diverses. Procédé narratif un peu trop systématique alors que, dans l’absolu, rendre les personnages plus ambigus, moins monolithiques, était une bonne idée
Maintenant, faut que je développe sur Jack, parce que ça me titille. Principaux faits d’armes de notre American Hero : il prend le risque de flinguer Chase (collègue qui est par ailleurs le petit ami de sa fille … l’infiltration passe avant tout), mais se rattrapera en lui sectionnant une main à la hache (lui couper seulement le pouce aurait été moins drôle). Ensuite, il tue carrément un membre de la CTU (Chappelle) pour répondre aux exigences du grand méchant terroriste (dont l’entreprise ne sera jamais réellement justifiée soit dit en passant). Pas bien grave, Ryan Chappelle était un bon élément mais n’avait pas de famille (tout au plus un frère avec lequel il était brouillé). Du coup, Jack, ça lui en touche une sans faire bouger l’autre
Faut dire que le gars est un jusqu’au-boutiste forcené (je reste intimement persuadé qu’il a « La fin justifie les moyens » tatoué sur les fesses) et que l’intérêt de la Grande Nation Américaine prime sur tout le reste (ce qui l’amène toujours, paradoxalement, à se foutre un peu hors la loi). En y regardant de près, Jack Bauer est un bloc de granit (avec le cœur de pierre qui va avec), une machine, un robot assez antipathique bloqué sur un mode « Travail – Famille – Patrie ». Gloups ! Quand on y réfléchit bien, ce type est un gros salopard inhumain. Non, mais franchement, vous auriez envie de l’inviter à dîner chez vous ce gars ? Tu vas chercher le dessert dans la cuisine et, pendant ce temps-là, le mec va checker ton PC pour trouver des trucs téléchargés ! Tu reviens avec la tarte, et lui il est prêt à te torturer copieusement pour savoir depuis quand tu downloades sur Emule !
Ce qui est marrant, c’est qu’autant la série prend le temps d’humaniser les autres personnages (à grands renforts de clichés), autant Jack … quasiment pas. Ok, il craque et pleure à la fin. Je trouve ça bien léger …
Allez, un petit coup d’œil du côté des méchants parce que, sans eux, Jack et ses copains pointeraient au chômage. Ah, les frères Salazar, deux idiots finis (ils commettent bourde sur bourde, sont infoutus de voir que Bauer est encore en train de les doubler, etc.) et, en matière de cabotinage éhonté, un vrai cas d’école. En roue libre, les deux acteurs sont juste théâtraux au possible, de vrais bad guys de serial !
On passe à Stephen Saunders, lui aussi plus risible qu’autre chose (vous le trouvez menaçant vous ?). J’adore son élocution ultra pâteuse et sa tête de poussin sodomite. A chaque fois que je le vois, j’ai l’impression qu’il a une furieuse envie d’aller aux gogues. Magique !
Pour finir sur les vilains de la saison 3, on assiste aussi au retour bidon de deux personnages bien agaçants : les biatches Nina et Sherry que l’on prend vraiment plaisir à voir crever (enfin débarrassés, yes ! ).
Au niveau de la trame globale, je trouve le début faiblard, les sous-intrigues souvent foireuses (Milliken and Co), les rebondissements parfois purement « mécaniques » (le kidnapping de Michelle) et les incohérences dommageables (Saunders est prêt à balancer le virus partout, et donc à contaminer sa fille, mais cède lorsque Jack menace de la mettre dans l’hôtel infecté … allez comprendre … ).
Demeure aussi ce côté très propre, bourré de bons sentiments et ultra-patriotique (on se croirait parfois dans une production reaganienne).
Cela dit, je critique, je critique, mais je concède volontiers que le show reste très divertissant malgré tout (je verrai les autres saisons ). C’est juste que 24 est toujours à la limite de l’auto-parodie involontaire (un élément plus prégnant dans cette saison 3).
Et puis moi je rêve toujours d’une série en vrai temps réel (avec des épisodes d’une heure nardin !) et uniquement focalisée sur Jack …
"If you don't know Jurassic Park, you don't know shit"
"Il a les yeux blindés"
"Now I've got a machine gun ho ! ho ! ho !"
"Are you gonna bark all day, little doggie, or are you gonna bite ?"
"Il a les yeux blindés"
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Jack chie et raque. Jack tire un coup... ...de feu. (qu'alliez-vous imaginer bande de petits vicieux ?). Jack a dit. Jack va Bauer un verre de whisky. Jack y pisse c'est tout. Jackass comme une pie...dino VELVET a écrit : Et puis moi je rêve toujours d’une série en vrai temps réel (avec des épisodes d’une heure nardin !) et uniquement focalisée sur Jack …
Passionnant !
La pensée profonde du mois : "Avec deux lignes de l'écriture d'un homme on peut faire le procès au plus innocent" (Richelieu)
- dino VELVET
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Un plan sur une porte de WC avec et on entend la voix de Jack qui passe un coup de fil, ça pendant 30 secondes et puis ça repart !
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- dino VELVET
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J’ai bouclé la saison 4 il y a deux jours, c’est donc le moment d’y aller de mon avis …
Comme d’habitude : IL VA Y AVOIR DES VILAINS SPOILERS DANS CE QUI SUIT !
Premier constat : la saison est beaucoup moins polluée par des digressions sur la vie privée des personnages.
Putain, enfin une saison sans Kim Bauer, quel bonheur ! J’ai vraiment apprécié
Hormis l’affaire de la gamine de Driscoll (qui, heureusement, se suicide fissa … le spectateur l’en remercie ) et quelques petits trucs ça et là, les histoires personnelles passent beaucoup mieux que naguère.
Le triangle amoureux Jack / Audrey / Paul, qui culmine au moment de l’opération de Paul, a une vraie utilité narrative et les retrouvailles entre Tony et Michelle sont finalement assez poignantes.
Deuxième point à souligner : la qualité des sous-intrigues et autres rebondissements qui sont, pour une fois, justifiés par la logique narrative globale (les deux campeurs trouvant la valise avec les codes nucléaires, l’opération enlèvement à l’ambassade de Chine, Chloe obligée de conduire une intervention sur le terrain, le kidnapping de Tony, etc.). Pour une fois, ça fonctionne (quasiment) à 100 %
Même la sous-intrigue présidentielle est bien foutue cette fois-ci. Un président (intérimaire) pas sûr de lui et qui ne dit pas forcément amen à tout (notamment à Jack), c’est assez rafraîchissant, d’autant plus que ça permet (enfin) à la série de questionner l’emploi de la torture
A noter, accessoirement, que l’acteur qui joue le président temporaire (Logan) a une sacrée gueule de con !
Après, LE moment fort de la saison, pour moi, c’est vraiment les passages post-EMP (l’espèce de bombe magnétique qui fout tous les équipements HS dans un périmètre maousse). Quand Jack se replie dans un magasin d’armes, prêt à affronter un commando et aidé de Paul et des deux vendeurs, c’est royal. On se croirait dans un mélange de Mann et de Carpenter. Excellent, dommage que ça ne dure pas davantage.
Niveau persos, j’ai bien aimé les nouveaux venus (d’Edgar le geek au ministre joué par ce vieux briscard de William Devane, un acteur dont je suis persuadé qu’il a mauvaise haleine … cherchez pas … ) et les come-backs sympas et justifiés (Almeida, Palmer).
Côté bad guys, une fois la famille Araz hors jeu (rhaaa, mais comment ils peuvent écrire des personnages aussi stéréotypés et où ils dégottent des acteurs aussi cabots putain ? mention spéciale à la mère, Dina Araz, qu’on aimerait voir transformée en kebab ), ça devient beaucoup mieux avec un étonnant Arnold Vosloo, très classe et crédible
A l’arrivée, une saison 1000 fois supérieure à la précédente (la saison 3, que j’avais trouvée limite très mauvaise) et de loin le meilleur cru pour le moment (enfin, j’ai encore 4 saisons à voir …)
Comme d’habitude : IL VA Y AVOIR DES VILAINS SPOILERS DANS CE QUI SUIT !
Premier constat : la saison est beaucoup moins polluée par des digressions sur la vie privée des personnages.
Putain, enfin une saison sans Kim Bauer, quel bonheur ! J’ai vraiment apprécié
Hormis l’affaire de la gamine de Driscoll (qui, heureusement, se suicide fissa … le spectateur l’en remercie ) et quelques petits trucs ça et là, les histoires personnelles passent beaucoup mieux que naguère.
Le triangle amoureux Jack / Audrey / Paul, qui culmine au moment de l’opération de Paul, a une vraie utilité narrative et les retrouvailles entre Tony et Michelle sont finalement assez poignantes.
Deuxième point à souligner : la qualité des sous-intrigues et autres rebondissements qui sont, pour une fois, justifiés par la logique narrative globale (les deux campeurs trouvant la valise avec les codes nucléaires, l’opération enlèvement à l’ambassade de Chine, Chloe obligée de conduire une intervention sur le terrain, le kidnapping de Tony, etc.). Pour une fois, ça fonctionne (quasiment) à 100 %
Même la sous-intrigue présidentielle est bien foutue cette fois-ci. Un président (intérimaire) pas sûr de lui et qui ne dit pas forcément amen à tout (notamment à Jack), c’est assez rafraîchissant, d’autant plus que ça permet (enfin) à la série de questionner l’emploi de la torture
A noter, accessoirement, que l’acteur qui joue le président temporaire (Logan) a une sacrée gueule de con !
Après, LE moment fort de la saison, pour moi, c’est vraiment les passages post-EMP (l’espèce de bombe magnétique qui fout tous les équipements HS dans un périmètre maousse). Quand Jack se replie dans un magasin d’armes, prêt à affronter un commando et aidé de Paul et des deux vendeurs, c’est royal. On se croirait dans un mélange de Mann et de Carpenter. Excellent, dommage que ça ne dure pas davantage.
Niveau persos, j’ai bien aimé les nouveaux venus (d’Edgar le geek au ministre joué par ce vieux briscard de William Devane, un acteur dont je suis persuadé qu’il a mauvaise haleine … cherchez pas … ) et les come-backs sympas et justifiés (Almeida, Palmer).
Côté bad guys, une fois la famille Araz hors jeu (rhaaa, mais comment ils peuvent écrire des personnages aussi stéréotypés et où ils dégottent des acteurs aussi cabots putain ? mention spéciale à la mère, Dina Araz, qu’on aimerait voir transformée en kebab ), ça devient beaucoup mieux avec un étonnant Arnold Vosloo, très classe et crédible
A l’arrivée, une saison 1000 fois supérieure à la précédente (la saison 3, que j’avais trouvée limite très mauvaise) et de loin le meilleur cru pour le moment (enfin, j’ai encore 4 saisons à voir …)
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"Now I've got a machine gun ho ! ho ! ho !"
"Are you gonna bark all day, little doggie, or are you gonna bite ?"
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- dino VELVET
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J’ai bouclé la saison 5 hier, c’est donc reparti pour un tour.
Comme d’habitude, un avertissement : je vais SPOILER A MORT sur cette saison 5.
Saison 5 … la saison de l’hécatombe. Des personnages récurrents et parfois majeurs de la série passent l’arme à gauche. Body count : Barack O … euh … David Palmer / Tony Almeida / Michelle Dessler / Walt Cummings / Edgar Styles.
Saison 5 … la saison des bonnes trognes sur le retour : Ray Wise (qui ressemble un peu à William Devane), William Devane (qui ressemble un peu à Ray Wise), Julian Sands, Peter “Robocop” Weller et Paul “Romano” McCrane (Robocop aussi tiens …).
Saison 5 … la saison des seconds rôles qui prennent de l’ampleur : Wayne Palmer, Aaron Pierce (l’homme qui ne perd jamais son calme et parle toujours lentement), Mike Novick (le monsieur qui dirige les Etats-Unis tout autant que les Présidents) et Martha Logan (MILF souvent agaçante).
Après, c’est une saison très standard. La menace (gaz toxique) a un petit goût de réchauffé (remember les plans de Stephen Saunders, le méchant foireux de la saison 3) et on retrouve un Jack Bauer qui oscille toujours entre le statut de bienfaiteur ultime de l’humanité et vilain hors-la-loi à coffrer au plus vite. La CTU attaquée, du déjà-vu aussi.
Il y a quand même quelques bons points qui méritent d’être soulignés :
- Des digressions limitées sur la vie personnelle des différents personnages (même si on nous ressort Kim Bauer, heureusement pas pour longtemps à l’écran … ils peuvent pas la flinguer les scénaristes ?).
- Des bad guys qui tiennent plutôt bien la route (surtout Christopher Anderson … un méchant qui énerve grave Bauer car il est à l’épreuve de la torture !).
- Un mélange d’action soutenue et de patriotisme exacerbé qui fleure toujours aussi bon les prods 80’ du duo Golan / Globus.
- Un Président (Logan) couille molle (putain, l’acteur joue quand même affreusement mal !) qui prend la porte de sortie.
- Une prestation remarquée de Sean Astin (l'homme aux pieds poilus qui a toujours une marmite sur lui) dans un rôle énervant puis émouvant.
Et puis, j’ai été (agréablement) surpris par deux trucs que je ne m’attendais pas du tout à voir dans 24 (et dans un show TV grand public estampillé Fox) :
- Un Président traître à son pays (l’ultime affront pour Jack Bauer), plus ou moins manipulé par une espèce de consortium pas trop identifié (les magnats de la banque et du pétrole ?), catholique fervent (scène de prière avec un Mike Novick embarrassé) et présentant pas mal de similitudes (plus ou moins appuyées) avec George W. Bush Junior, pourtant toujours en poste au moment de la diffusion de cette saison.
- Un personnage principal (Jack donc) qui détourne un avion de ligne avec des images assez glaçantes ou il menace l’équipage et les passagers arme au poing !
Bref, deux grands moments d’exorcisme cathodique national franchement étonnants
Sinon, ce coup-ci, j’ai pris conscience que ça devait être mortel de se trouver à moins de trois mètres des aisselles de Jack Bauer vu comme il turbine non-stop pendant 24 plombes, qui plus est dans un secteur états-unien (LA et ses environs) réputé pour son climat très clément
Pour finir, comme de coutume : merci de ne rien me spoiler sur les saisons ultérieures
Comme d’habitude, un avertissement : je vais SPOILER A MORT sur cette saison 5.
Saison 5 … la saison de l’hécatombe. Des personnages récurrents et parfois majeurs de la série passent l’arme à gauche. Body count : Barack O … euh … David Palmer / Tony Almeida / Michelle Dessler / Walt Cummings / Edgar Styles.
Saison 5 … la saison des bonnes trognes sur le retour : Ray Wise (qui ressemble un peu à William Devane), William Devane (qui ressemble un peu à Ray Wise), Julian Sands, Peter “Robocop” Weller et Paul “Romano” McCrane (Robocop aussi tiens …).
Saison 5 … la saison des seconds rôles qui prennent de l’ampleur : Wayne Palmer, Aaron Pierce (l’homme qui ne perd jamais son calme et parle toujours lentement), Mike Novick (le monsieur qui dirige les Etats-Unis tout autant que les Présidents) et Martha Logan (MILF souvent agaçante).
Après, c’est une saison très standard. La menace (gaz toxique) a un petit goût de réchauffé (remember les plans de Stephen Saunders, le méchant foireux de la saison 3) et on retrouve un Jack Bauer qui oscille toujours entre le statut de bienfaiteur ultime de l’humanité et vilain hors-la-loi à coffrer au plus vite. La CTU attaquée, du déjà-vu aussi.
Il y a quand même quelques bons points qui méritent d’être soulignés :
- Des digressions limitées sur la vie personnelle des différents personnages (même si on nous ressort Kim Bauer, heureusement pas pour longtemps à l’écran … ils peuvent pas la flinguer les scénaristes ?).
- Des bad guys qui tiennent plutôt bien la route (surtout Christopher Anderson … un méchant qui énerve grave Bauer car il est à l’épreuve de la torture !).
- Un mélange d’action soutenue et de patriotisme exacerbé qui fleure toujours aussi bon les prods 80’ du duo Golan / Globus.
- Un Président (Logan) couille molle (putain, l’acteur joue quand même affreusement mal !) qui prend la porte de sortie.
- Une prestation remarquée de Sean Astin (l'homme aux pieds poilus qui a toujours une marmite sur lui) dans un rôle énervant puis émouvant.
Et puis, j’ai été (agréablement) surpris par deux trucs que je ne m’attendais pas du tout à voir dans 24 (et dans un show TV grand public estampillé Fox) :
- Un Président traître à son pays (l’ultime affront pour Jack Bauer), plus ou moins manipulé par une espèce de consortium pas trop identifié (les magnats de la banque et du pétrole ?), catholique fervent (scène de prière avec un Mike Novick embarrassé) et présentant pas mal de similitudes (plus ou moins appuyées) avec George W. Bush Junior, pourtant toujours en poste au moment de la diffusion de cette saison.
- Un personnage principal (Jack donc) qui détourne un avion de ligne avec des images assez glaçantes ou il menace l’équipage et les passagers arme au poing !
Bref, deux grands moments d’exorcisme cathodique national franchement étonnants
Sinon, ce coup-ci, j’ai pris conscience que ça devait être mortel de se trouver à moins de trois mètres des aisselles de Jack Bauer vu comme il turbine non-stop pendant 24 plombes, qui plus est dans un secteur états-unien (LA et ses environs) réputé pour son climat très clément
Pour finir, comme de coutume : merci de ne rien me spoiler sur les saisons ultérieures
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Là, je suis sur Heroes saison 3 (dans le train) et je vais pas tarder à me mettre au remake du Prisonnier (à la casa).u ribellu a écrit :tu vas enchainer la saison six de suite ou tu vas passer à une autre série maintenant ?
24 saison 6, ce sera pour plus tard, dans le train (maybe après Heroes saison 3 et sûrement après Prison break saison 4 + Final break).
Bref, j'aime bien alterner les séries
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J’ai bouclé la saison 6 la semaine dernière (24, une série qui occupe bien pendant les trajets en train), j’y vais donc de mon petit avis.
Attention, méchants SPOILERS sur la saison 6 dans ce qui suit.
Jack’s back !
Après deux années de torture physique et mentale dans les geôles chinoises (où il n’a pas prononcé un seul mot !), revoilà Jack-O.
Au début, du genre mutique (voire même un peu bougon, l’est pas content que son pays ne l’ait pas sorti d’affaire), mal sapé (pyjama made in Shanghai) et hirsute (Kiefer + tignasse + barbe longue = Donald) mais finalement frais comme un gardon
Parfaitement opérationnel sur le terrain malgré sa douloureuse expérience de 24 … mois. Un peu rouillé côté torture (difficile de l’infliger après l’avoir longuement subie) mais c’est comme le vélo, ça revient vite (son frangin, « Romano », en saura quelque chose).
Bref, un Jack Bauer prêt pour une nouvelle journée de folie. Après son break chinois, faut dire que ça lui manquait.
Saison 6 : über menace
En effet, ici c’est un vraie V.W.L. (Vilain’s World League) réunissant Arabes, Russes et Chinois.
Bad guys de tous pays, tendez vos mains meurtries …
A noter que la famille de Bauer n’est pas très nette dans l’affaire et particulièrement le patriarche (James Cromwell, toujours moins crédible en méchant que dans ses rôles bienveillants).
Et surtout, c’est la saison où la menace ultime se réalise : UNE BOMBE ATOMIQUE PETE DANS UNE ZONE DENSEMENT PEUPLEE (un quartier de Los Angeles)
Un des sommets de la série, même si un peu foiré dans son traitement
Saison 6 : saison des gentils personnages moyen orientaux / musulmans.
Au menu :
- Assad (joué par le trop rare Alexander Siddig), terroriste repenti qui prône l’entente entre les peuples
- Nadia Yassir (si l’actrice vient chez moi, je ne dormirai pas dans la baignoire … ), membre éminent de la CTU
- Walid de la ligue d’entente entre je sais plus quoi et quoi
- les agents doubles de la CTU (ceux qui essaient vainement de piéger Fayed)
Sans doute une volonté de compenser quelques clichés un peu nauséabonds employés par la série depuis ses débuts …
Putain, Jack va quand même jusqu’à flinguer Curtis pour sauver Assad, tout un symbole
M’enfin, une sous-intrigue purement Foxienne en début de saison nous rappelle que l’Américain moyen doit quand même se méfier de mec d’en face dès lors qu’il roule les R. Pas glop.
Saison 6 : la saison du fake.
A ce niveau, on est doublement servi, entre les faux cons (Tom Lennox, l’agent Doyle) et les faux coups (la libération de Fayed par le groupe d’agents doubles, le missile inoffensif envoyé par le président Palmer, la mort bidonnée d’Audrey).
Et pour finir, la rubrique des remarques en vrac :
- une intrigue présidentielle assez gavante mais qui nous permet de revoir Powers Boothe, acteur archi couillu (au patronyme de centrale électrique), vu notamment chez des réals hard boiled (Milius, Hill … who else ?) et dans Deadwood.
- le Walter de Fringe en ambassadeur Russe renégat
- un Logan’s show grisant de nullité (en tout cas, on reverra plus la couille molle, velue ou pas)
- un combat Jack Bauer / Fayed nanardesque (la Canon ressuscitée)
- une reprise du gimmick un peu usé de la CTU attaquée (saison d’avant : coup semblable)
Rédemption puis 24 saison 7 un de ces quatre, me spoilez rien !!!
Attention, méchants SPOILERS sur la saison 6 dans ce qui suit.
Jack’s back !
Après deux années de torture physique et mentale dans les geôles chinoises (où il n’a pas prononcé un seul mot !), revoilà Jack-O.
Au début, du genre mutique (voire même un peu bougon, l’est pas content que son pays ne l’ait pas sorti d’affaire), mal sapé (pyjama made in Shanghai) et hirsute (Kiefer + tignasse + barbe longue = Donald) mais finalement frais comme un gardon
Parfaitement opérationnel sur le terrain malgré sa douloureuse expérience de 24 … mois. Un peu rouillé côté torture (difficile de l’infliger après l’avoir longuement subie) mais c’est comme le vélo, ça revient vite (son frangin, « Romano », en saura quelque chose).
Bref, un Jack Bauer prêt pour une nouvelle journée de folie. Après son break chinois, faut dire que ça lui manquait.
Saison 6 : über menace
En effet, ici c’est un vraie V.W.L. (Vilain’s World League) réunissant Arabes, Russes et Chinois.
Bad guys de tous pays, tendez vos mains meurtries …
A noter que la famille de Bauer n’est pas très nette dans l’affaire et particulièrement le patriarche (James Cromwell, toujours moins crédible en méchant que dans ses rôles bienveillants).
Et surtout, c’est la saison où la menace ultime se réalise : UNE BOMBE ATOMIQUE PETE DANS UNE ZONE DENSEMENT PEUPLEE (un quartier de Los Angeles)
Un des sommets de la série, même si un peu foiré dans son traitement
Saison 6 : saison des gentils personnages moyen orientaux / musulmans.
Au menu :
- Assad (joué par le trop rare Alexander Siddig), terroriste repenti qui prône l’entente entre les peuples
- Nadia Yassir (si l’actrice vient chez moi, je ne dormirai pas dans la baignoire … ), membre éminent de la CTU
- Walid de la ligue d’entente entre je sais plus quoi et quoi
- les agents doubles de la CTU (ceux qui essaient vainement de piéger Fayed)
Sans doute une volonté de compenser quelques clichés un peu nauséabonds employés par la série depuis ses débuts …
Putain, Jack va quand même jusqu’à flinguer Curtis pour sauver Assad, tout un symbole
M’enfin, une sous-intrigue purement Foxienne en début de saison nous rappelle que l’Américain moyen doit quand même se méfier de mec d’en face dès lors qu’il roule les R. Pas glop.
Saison 6 : la saison du fake.
A ce niveau, on est doublement servi, entre les faux cons (Tom Lennox, l’agent Doyle) et les faux coups (la libération de Fayed par le groupe d’agents doubles, le missile inoffensif envoyé par le président Palmer, la mort bidonnée d’Audrey).
Et pour finir, la rubrique des remarques en vrac :
- une intrigue présidentielle assez gavante mais qui nous permet de revoir Powers Boothe, acteur archi couillu (au patronyme de centrale électrique), vu notamment chez des réals hard boiled (Milius, Hill … who else ?) et dans Deadwood.
- le Walter de Fringe en ambassadeur Russe renégat
- un Logan’s show grisant de nullité (en tout cas, on reverra plus la couille molle, velue ou pas)
- un combat Jack Bauer / Fayed nanardesque (la Canon ressuscitée)
- une reprise du gimmick un peu usé de la CTU attaquée (saison d’avant : coup semblable)
Rédemption puis 24 saison 7 un de ces quatre, me spoilez rien !!!
"If you don't know Jurassic Park, you don't know shit"
"Il a les yeux blindés"
"Now I've got a machine gun ho ! ho ! ho !"
"Are you gonna bark all day, little doggie, or are you gonna bite ?"
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- dino VELVET
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Re: 24 [Série]
Up !
Je me suis calé Rédemption en fin de semaine dernière, juste avant d’entamer la septième saison de 24.
Risque de SPOILERS ci-après.
C’est bien foireux
Déjà, l’existence même de ce téléfilm pose question.
En gros, seules trois informations importantes y sont dispensées :
1/ C’est le bronx dans un pays d’Afrique.
2/ Les Etats-Unis ont un nouveau chef d’état.
3/ Après l’exil, Jack Bauer va revenir sur le sol US pour répondre de certains de ses actes devant la justice.
Voilà, c’est tout.
Autant dire que ces trois éléments auraient largement pu être balancés vite fait dans le premier épisode de la saison 7 …
Bref.
Toujours est-il que, quitte à faire un long-métrage 24 heures chrono, autant en profiter.
C’était l’occasion rêvée de s’aventurer sur des chemins moins balisés.
Dans l’absolu, un bel espace de liberté.
Et bien non !
Pas une once d’originalité à l’arrivée.
Juste un truc bâtard, frileux et mou.
La plus mauvaise aventure de Jack Bauer et de très loin (il ne se passe RIEN). Heureusement, c’est aussi la plus courte.
Le concept de temps réel est ici une aberration. L’action se passe seulement sur deux heures et il n’y a pas de notion d’urgence. Aucun intérêt donc.
Casting à la ramasse (Sutherland n’est pas du tout impliqué, Robert Carlyle est transparent au possible) ou inexploité (Tony « Candyman » Todd, trois répliques et deux minutes à l’écran).
La dernière scène, lorsque Jack se « sacrifie » pour aider des p’tits n’enfants africains, est assez symptomatique de la chose : c’est nul
Un beau naufrage.
Rien à sauver pour moi.
Je me suis calé Rédemption en fin de semaine dernière, juste avant d’entamer la septième saison de 24.
Risque de SPOILERS ci-après.
C’est bien foireux
Déjà, l’existence même de ce téléfilm pose question.
En gros, seules trois informations importantes y sont dispensées :
1/ C’est le bronx dans un pays d’Afrique.
2/ Les Etats-Unis ont un nouveau chef d’état.
3/ Après l’exil, Jack Bauer va revenir sur le sol US pour répondre de certains de ses actes devant la justice.
Voilà, c’est tout.
Autant dire que ces trois éléments auraient largement pu être balancés vite fait dans le premier épisode de la saison 7 …
Bref.
Toujours est-il que, quitte à faire un long-métrage 24 heures chrono, autant en profiter.
C’était l’occasion rêvée de s’aventurer sur des chemins moins balisés.
Dans l’absolu, un bel espace de liberté.
Et bien non !
Pas une once d’originalité à l’arrivée.
Juste un truc bâtard, frileux et mou.
La plus mauvaise aventure de Jack Bauer et de très loin (il ne se passe RIEN). Heureusement, c’est aussi la plus courte.
Le concept de temps réel est ici une aberration. L’action se passe seulement sur deux heures et il n’y a pas de notion d’urgence. Aucun intérêt donc.
Casting à la ramasse (Sutherland n’est pas du tout impliqué, Robert Carlyle est transparent au possible) ou inexploité (Tony « Candyman » Todd, trois répliques et deux minutes à l’écran).
La dernière scène, lorsque Jack se « sacrifie » pour aider des p’tits n’enfants africains, est assez symptomatique de la chose : c’est nul
Un beau naufrage.
Rien à sauver pour moi.
"If you don't know Jurassic Park, you don't know shit"
"Il a les yeux blindés"
"Now I've got a machine gun ho ! ho ! ho !"
"Are you gonna bark all day, little doggie, or are you gonna bite ?"
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- dino VELVET
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Re: 24 [Série]
Saison 7
Attention, SPOILERS ci-après.
Bon cru !
Changement de décor, grosse bouffée d’air frais.
Adieu les faubourgs glauques de L.A., place au background plus cinématographique de Washington.
Comme de coutume, la série se trouve des filons narratifs et les exploite jusqu’à plus soif.
Au menu cette fois-ci :
- Thématique du gros complot et atmosphère de paranoïa
- Des panic rooms pas si protectrices que ça (Matobo et sa femme, la Présidente et Jack).
- Des protagonistes accessoires plus caractérisés que les autres (le directeur de l’usine, le vigile des docks).
- Des méchants dont on découvre la vie privée (l’agent Vossler, Dubaku père).
- La ritournelle classique : Jack missionné / hors-la-loi, libre / arrêté.
Quelques bonnes idées cela dit :
- La guerre des analystes entre Chloe et Janis Gold (sex appeal monstrueux ! ).
- Les dangers des grosses sociétés paramilitaires.
- L’assaut de la maison blanche (pas du tout crédible mais sympa à suivre).
- L’instrumentalisation d’un musulman innocent pour en faire le suspect idéal d’un acte terroriste.
- Le retour bref et JUSTIFIE d’une Kim Bauer beaucoup moins agaçante que jadis.
A noter une foultitude de seconds couteaux assez savoureux (même si les personnages ne sont pas forcément très développés) : Tony Todd, Isaac de Bankolé, Bob Gunton, Peter Winfield, Will Patton, Leland Orser et un Jon Voight mauvais comme un cochon.
Sinon, le comeback de Tony Almeida (faux méchant, faux gentil, vrai méchant) reste assez ridicule. Pas du tout crédible (il était mort !) et l’acteur en fait des caisses (syndrome « Evil Nina »).
Le plus intéressant de cette septième saison reste le personnage de Jack, un Bauer qui prend une toute autre dimension.
L’agent Renée Walker met joliment ses actes en perspective (pas facile de se comporter comme Jack), tout comme les discussions répétées sur son mode de fonctionnement et le fait qu’il soit (enfin) dans une situation de véritable danger physique (un produit méchant diminue ses capacités et lui assure une mort prochaine).
Mais surtout, il y a les interactions passionnantes et inattendues entre Bauer et l’imam.
D’ailleurs, la fin du dernier épisode est assez hallucinante dans le contexte 24.
SE SACHANT MOURANT, JACK FAIT APPEL A UN IMAM !!!
Tout un symbole putain
Que de chemin parcouru depuis les premières saisons
Bien réac’ à la base, 24 heures chrono vire joliment ses œillères (en écho à une certaine évolution du mode de pensée US ?).
Un petit miracle
Attention, SPOILERS ci-après.
Bon cru !
Changement de décor, grosse bouffée d’air frais.
Adieu les faubourgs glauques de L.A., place au background plus cinématographique de Washington.
Comme de coutume, la série se trouve des filons narratifs et les exploite jusqu’à plus soif.
Au menu cette fois-ci :
- Thématique du gros complot et atmosphère de paranoïa
- Des panic rooms pas si protectrices que ça (Matobo et sa femme, la Présidente et Jack).
- Des protagonistes accessoires plus caractérisés que les autres (le directeur de l’usine, le vigile des docks).
- Des méchants dont on découvre la vie privée (l’agent Vossler, Dubaku père).
- La ritournelle classique : Jack missionné / hors-la-loi, libre / arrêté.
Quelques bonnes idées cela dit :
- La guerre des analystes entre Chloe et Janis Gold (sex appeal monstrueux ! ).
- Les dangers des grosses sociétés paramilitaires.
- L’assaut de la maison blanche (pas du tout crédible mais sympa à suivre).
- L’instrumentalisation d’un musulman innocent pour en faire le suspect idéal d’un acte terroriste.
- Le retour bref et JUSTIFIE d’une Kim Bauer beaucoup moins agaçante que jadis.
A noter une foultitude de seconds couteaux assez savoureux (même si les personnages ne sont pas forcément très développés) : Tony Todd, Isaac de Bankolé, Bob Gunton, Peter Winfield, Will Patton, Leland Orser et un Jon Voight mauvais comme un cochon.
Sinon, le comeback de Tony Almeida (faux méchant, faux gentil, vrai méchant) reste assez ridicule. Pas du tout crédible (il était mort !) et l’acteur en fait des caisses (syndrome « Evil Nina »).
Le plus intéressant de cette septième saison reste le personnage de Jack, un Bauer qui prend une toute autre dimension.
L’agent Renée Walker met joliment ses actes en perspective (pas facile de se comporter comme Jack), tout comme les discussions répétées sur son mode de fonctionnement et le fait qu’il soit (enfin) dans une situation de véritable danger physique (un produit méchant diminue ses capacités et lui assure une mort prochaine).
Mais surtout, il y a les interactions passionnantes et inattendues entre Bauer et l’imam.
D’ailleurs, la fin du dernier épisode est assez hallucinante dans le contexte 24.
SE SACHANT MOURANT, JACK FAIT APPEL A UN IMAM !!!
Tout un symbole putain
Que de chemin parcouru depuis les premières saisons
Bien réac’ à la base, 24 heures chrono vire joliment ses œillères (en écho à une certaine évolution du mode de pensée US ?).
Un petit miracle
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- dino VELVET
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Re: 24 [Série]
C’est parti pour la saison 8 … ATTENTION SPOILERS AHEAD
Un dernier cru assez décevant
Les scénaristes avaient l’occasion de se lâcher (la saison 8 étant annoncée d’emblée comme la dernière) mais la série reste dans son carcan, du moins à peu de choses près.
On nous ressort le coup de la taupe (Katee Sackhoff ! ), la CTU attaquée (EMP), les dilemmes moraux de rigueur (avec le grand classique : « la fin justifie-t-elle les moyens ? »), la grosse couille molle de président Logan (pourquoi s’entêter à réutiliser encore et toujours un personnage bidon et un acteur insupportablement cabot ? ), etc.
Une forte odeur de réchauffé.
Le seul véritable écart de conduite que s’octroie cette ultime saison, c’est lorsque Jack pète un gros câble.
Pendant une poignée d’épisodes, c’est la folie
Jack part dans un délire parano-schizoïde assez hallucinant qui le rapproche irrémédiablement de ceux qu’il a combattu toute sa vie (les terroristes).
Bauer devient une bête traquée, blessée et assoiffée de sang (sa dernière séance de torture sera de loin la plus hardcore).
Un personnage barré et … hautement antipathique
La séquence où il apparaît en armure, masqué et surarmé est terrible. Le côté mass murderer fait froid dans le dos.
Après, la série reprend un chemin plus balisé et se termine de façon pépère.
La logique aurait voulu que Jack crève en service à la fin (c’est quand même le héro sacrificiel par excellence), mais non. Un peu déçu sur ce coup.
A l’arrivée, j’ai un avis assez mitigé sur 24 :
- Les côtés positifs : le show est divertissant et beaucoup moins manichéen qu’on ne pourrait le croire au premier abord.
- Les côtés négatifs : ça reste hyper répétitif d’une saison à l’autre et le potentiel du temps réel n’est jamais exploité (j’aurais bien vu une série uniquement centrée sur le personnage principal et des épisodes qui durent une heure montre en main).
Un dernier cru assez décevant
Les scénaristes avaient l’occasion de se lâcher (la saison 8 étant annoncée d’emblée comme la dernière) mais la série reste dans son carcan, du moins à peu de choses près.
On nous ressort le coup de la taupe (Katee Sackhoff ! ), la CTU attaquée (EMP), les dilemmes moraux de rigueur (avec le grand classique : « la fin justifie-t-elle les moyens ? »), la grosse couille molle de président Logan (pourquoi s’entêter à réutiliser encore et toujours un personnage bidon et un acteur insupportablement cabot ? ), etc.
Une forte odeur de réchauffé.
Le seul véritable écart de conduite que s’octroie cette ultime saison, c’est lorsque Jack pète un gros câble.
Pendant une poignée d’épisodes, c’est la folie
Jack part dans un délire parano-schizoïde assez hallucinant qui le rapproche irrémédiablement de ceux qu’il a combattu toute sa vie (les terroristes).
Bauer devient une bête traquée, blessée et assoiffée de sang (sa dernière séance de torture sera de loin la plus hardcore).
Un personnage barré et … hautement antipathique
La séquence où il apparaît en armure, masqué et surarmé est terrible. Le côté mass murderer fait froid dans le dos.
Après, la série reprend un chemin plus balisé et se termine de façon pépère.
La logique aurait voulu que Jack crève en service à la fin (c’est quand même le héro sacrificiel par excellence), mais non. Un peu déçu sur ce coup.
A l’arrivée, j’ai un avis assez mitigé sur 24 :
- Les côtés positifs : le show est divertissant et beaucoup moins manichéen qu’on ne pourrait le croire au premier abord.
- Les côtés négatifs : ça reste hyper répétitif d’une saison à l’autre et le potentiel du temps réel n’est jamais exploité (j’aurais bien vu une série uniquement centrée sur le personnage principal et des épisodes qui durent une heure montre en main).
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Re: 24 heures chrono
UP
C’est parti pour la saison 9.
Jack is back (non, ce n’est pas DSK).
Un retour hautement prévisible mais ... pas forcément très attendu
Logique puisque la Fox n’a guère plus de locomotive télévisuelle (le retour de X-Files s’inscrit dans le même mouvement), que Kiefer Sutherland n’a pas brillé depuis et que la saison 8 laissait la porte grande ouverte à un come-back.
Dans l’absolu, cette nouvelle itération tardive était cependant l’occasion rêvée pour briser les règles, faire preuve d’audace.
Perdu ... les architectes de la chose vont faire exactement le contraire : jouer la sécurité. A mort
Ainsi, cette neuvième saison est un spectacle routinier, sans surprise, réchauffé.
Le background londonien (pas du tout exploité) n’est qu’un trompe-l’œil, on retrouve les mêmes enjeux, les mêmes ressorts narratifs, les mêmes dilemmes.
Revoilà des vilains Russes et les vilains Chinois. Revoilà des terroristes. Revoilà des traitres. Etc. etc.
J’ajoute que le casting est toujours assez fade (faiblesse impardonnable dans le paysage « sériesque » actuel) et que certains trucs sont limite ridicules (Chloe lookée façon Lisbeth Salander ! ).
L’un des pires défauts de cette saison est pour moi le fonctionnement sur douze épisodes.
Force est de constater que 24 pâtit énormément de cette durée resserrée.
Dégraissé à mort niveau durée, le show doit se concentrer sur l’essentiel et fait dans le basique.
Adieu les petites parenthèses, les digressions narratives, les micro-trames accessoires qui, finalement, donnaient une partie de son sel à la série
Et puis pour le temps réel, on repassera (déjà que la formule précédente était roublarde sur ce point).
Bref, tout cela est assez calamiteux
En ce qui me concerne, je lâche définitivement l’affaire. Pour moi, c’en est fini des aventures de Jack Bauer, on ne m’y reprendra plus.
Un retour qui bande mou.
Damn it
C’est parti pour la saison 9.
Jack is back (non, ce n’est pas DSK).
Un retour hautement prévisible mais ... pas forcément très attendu
Logique puisque la Fox n’a guère plus de locomotive télévisuelle (le retour de X-Files s’inscrit dans le même mouvement), que Kiefer Sutherland n’a pas brillé depuis et que la saison 8 laissait la porte grande ouverte à un come-back.
Dans l’absolu, cette nouvelle itération tardive était cependant l’occasion rêvée pour briser les règles, faire preuve d’audace.
Perdu ... les architectes de la chose vont faire exactement le contraire : jouer la sécurité. A mort
Ainsi, cette neuvième saison est un spectacle routinier, sans surprise, réchauffé.
Le background londonien (pas du tout exploité) n’est qu’un trompe-l’œil, on retrouve les mêmes enjeux, les mêmes ressorts narratifs, les mêmes dilemmes.
Revoilà des vilains Russes et les vilains Chinois. Revoilà des terroristes. Revoilà des traitres. Etc. etc.
J’ajoute que le casting est toujours assez fade (faiblesse impardonnable dans le paysage « sériesque » actuel) et que certains trucs sont limite ridicules (Chloe lookée façon Lisbeth Salander ! ).
L’un des pires défauts de cette saison est pour moi le fonctionnement sur douze épisodes.
Force est de constater que 24 pâtit énormément de cette durée resserrée.
Dégraissé à mort niveau durée, le show doit se concentrer sur l’essentiel et fait dans le basique.
Adieu les petites parenthèses, les digressions narratives, les micro-trames accessoires qui, finalement, donnaient une partie de son sel à la série
Et puis pour le temps réel, on repassera (déjà que la formule précédente était roublarde sur ce point).
Bref, tout cela est assez calamiteux
En ce qui me concerne, je lâche définitivement l’affaire. Pour moi, c’en est fini des aventures de Jack Bauer, on ne m’y reprendra plus.
Un retour qui bande mou.
Damn it
"If you don't know Jurassic Park, you don't know shit"
"Il a les yeux blindés"
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"Il a les yeux blindés"
"Now I've got a machine gun ho ! ho ! ho !"
"Are you gonna bark all day, little doggie, or are you gonna bite ?"
Re: [SERIE] 24 heures chrono
Perso, je n'attends qu'une chose c'est qu'on ai une suite à cette saison 9 et sur 24 épisodes cette fois car je ne me lasse pas des aventures de Jack Bauer.