(C'est dommage, Panini vient d'annoncer la sortie en Deluxe d'ici la fin de l'année mais sinon c'est bien: ptet le meilleur cross-over depuis Inferno dans les années 80)
Jack Herriman est un detective privé d'un genre un peu particulier, fils d'une legende de la police de Frisco et neveu du plus celebre photographe de scene de crime du pays qui l'heberge dans sa galerie d'art, il deteste les armes à feu et n'en porte jamais sur lui ce qui ne l'empeche pas de faire du bon boulot.
Quand un ami flic lui envoie une jeune femme à la recherche de sa soeur, embarquée dans une sombre histoire de secte, il ne se doute pas que l'affaire s'annonce bien plus complexe et plus glauque que prevu.
Premier travail pour une major pour Ed Brubaker et premiere collaboration avec Michael Lark et Sean Phillips; un pur polar noir, genre dans lequel ces auteurs assurent, avec un héros interessant et une bonne galerie de personnages secondaires.
Seul regret: qu'il n'existe pas de suite à cette mini tant l'univers était potentiellement interessant.
8 ans plus tard:
Tracy Lawless est un baroudeur, un vrai de vrai : Bosnie, Afganistan, Irak...
Après de longs mois au trou, il découvre que son petit frere Ricky, membre d'un groupe de voleurs, s'est fait assassiner; probablement par ses propres complices.
De retour aux states, il va tenter d'infiltrer les rangs du gang pour découvrir la verité et venger son frere.
Mais même pour une machine à tuer comme Tracy, la voie de la vengeance peut etre très difficile...
Deuxieme volume de l'anthologie d'Ed Brubaker et Sean Phillips primée aux Eisner Awards et deuxieme histoire sur le Milieu, toujours aussi complexe et anti-manichéen...
Captain America est, à sa grande surprise, victime d'une campagne de calomnie montée par un publicitaire habile et démago.
Lorsqu'un super-criminel est assassiné pendant un combat en public avec le vengeur étoilé, celui ci se retrouve accusé et pourchassé par la police, le Shield et le nouveau héros à la mode: Moonstone.
Ne pouvant compter que sur son partenaire le Faucon et doutant de plus en plus de son pays, Cap découvre un effroyable complot visant les mutants et les Etats-Unis. Mais rien ne pourra le preparer à la revelation finale
(sérieux c'etait du jamais vu à l'epoque et on se demande comment ca a pu etre publié...).
Une periode mythique pour Cap pendant laquelle le scenariste Steve Englehart ,connu pour ses idées disons à gauche des democrates ricains et inspiré par la debacle du Vetnam et l'affaire du Watergate, va ebranler toutes les convictions du pauvre Steve Rogers pour en faire le Captain America moderne et definitif...
Très bon !