Posté : 22.08.2005 - 14:00
C'est clair, les visuels sont très jolis.
Oh tu sais, Actarus et ses 2_demi_tours_pendant_le_tranfert, c'est pas mieux !Zorg a écrit :C'est con un Golgoth (et un Grand Stratéguerre, je vous raconte pas)
C'est ça puputeSky_boss75fr a écrit :Tu me pecho mon box Pp j'ai plus une tune et toi t'as déjà le coffret jap
La lutte contre la contrefaçon, qui est devenue une guerre économique aux gigantesques implications financières, relève parfois de la course de vitesse juridique. Entre la découverte des produits contrefaits et leur retrait, il faut aller vite pour éviter que le marché ne soit inondé. Et il n'y a pas qu'en Asie ou autour du Bassin méditerranéen que ce genre d'aventure se produit : entre 3 et 5 millions de DVD Goldorak ont ainsi été fabriqués en France et en Espagne puis déversés sur les pays d'Europe francophone. C'est ce que vient de découvrir le producteur et titulaire des droits, le japonais Toei Animation.
Les premiers DVD contrefaits sont apparus sur les sites Internet le 24 août. L'avocat parisien Jean-Jacques Bataillon a aussitôt saisi le Tribunal de grande instance en urgence afin d'obtenir, dès le 26 août, l'autorisation de faire retirer du marché les coffrets frauduleux. Parallèlement, il a expédié aux grands distributeurs des courriers recommandés leur demandant de stopper immédiatement la commercialisation de ces faux Goldorak. Auchan, Carrefour, Leclerc font évidemment partie de la liste. Virgin a été l'un des premiers à réagir en faisant savoir qu'il avait retiré les coffrets de ses rayons. La Fnac, en revanche, ne semble pas encore avoir répondu. Les grands distributeurs ne sont pas les seuls concernés : le site Internet Ebay, qui vend ses Goldorak aux enchères, figure également parmi les canaux visés.
Tous les distributeurs ont le devoir de vérifier si le produit qui leur est présenté l'est dans des conditions légales parfaites. A défaut, et surtout s'ils n'obtempèrent pas à temps, ils peuvent faire l'objet d'assignations en responsabilité et d'amendes.
Car l'avocat du groupe japonais a également saisi la Direction de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes. Celle-ci peut à tout moment organiser des «descentes» au milieu des rayons vidéo ou sur les sites marchands et infliger sur-le-champ des amendes de l'ordre de 150 euros par DVD mis en vente. L'addition peut donc très vite devenir extrêmement salée.
Or, Toei Animation a décidé de faire un exemple avec le cas Goldorak. Le groupe, qui produit également Capitaine Flamme et Candy, compte bien faire savoir qu'il défendra ses droits avec autant de vigueur que les Dior et autres Hermès sur leurs propres marchés.
Il faut dire que le préjudice en termes de chiffre d'affaires serait compris entre 300 millions et 450 millions d'euros. Si les contrefacteurs, qui sont français, n'avaient pas été repérés à temps, ils auraient pu espérer empocher un bénéfice de l'ordre de 100 millions d'euros.
Des sommes que le groupe japonais n'aurait jamais pu récupérer. Les aficionados de Goldorak s'étant déjà précipités sur les aventures de leur robot préféré, Toei se serait vu fermer les marchés européens et francophones pour de nombreuses années.