DVDAttitude

Chic un consensus !

J'en profite pour aller prendre une douche.

Et moi faire un raid dans le frigo (non ce n'est pas du pourrisage de topic)

vu ce soir,


Tim Burton ne pouvait passer à côté, le roman de Roald Dahl, son imaginaire et sa feérie étant tellement proche de son monde...
A l'arrivée, Charlie et la chocolaterie est une réussite à tout point de vue ! Au diable la morale gentillette du film, Tim Burton nous offre un spectacle enchanteur où chacun de nous rêvent les yeux ébahis bien aidé par un Johnny Depp formidable dans ce costume de Willy Wonka sombre, décalé et déprimé. Avec une grâce typiquement burtonienne, le roman de Roald Dahl prend vie au cinéma, chocolat et autre bonbons ingénieux ! Au coeur d'une fabrique sombre et grise, la lumière du film est extraordinaire, le maquillage sur Johnny Depp tout autant. Ce gris sur son visage, cet enfant-adulte qui vit seul dans son monde imaginaire loin de ce père qu'il rejette rapelle quelque peu un certain Michael Jackson. Autre étonnement, les petits bonhommes, ces humpa lumpa semblent tout droit venir de la meme planete que la Denrée (Jacques Villeret dans La soupe aux choux), sauf que eux ne pètent pas, même s'ils sont quelque peu espiègles . Le jeune héros (Freddie Highmore) incarne l'enfant innocent et gentil, archétype des livres de Roald Dahl, le jeune acteur vu dans Deux frères et Neverland (encore avec Depp) s'en sort plutôt bien.
Seul point negatif : les petites comédies musicales des humpa lumpa surprennent au début, ennuient parfois, on comprend que cela est fait pour amuser les enfants (preuve à l'appui dans la salle ce soir) mais heureusement on s'y fait au fur et à mesure.
Charlie et la chocolaterie est une oeuvre tout public, pour petits et grands, c'est une friandise à déguster sans modération !

Avec une 2ème vison je pense que j'apprécierai plus le dernier Burton mais c'est vraiment un très bon film visuellement superbe (comme d'hab avec Burton) avec des passages vraiment touchant, un Johnny Depp impec dans un personnage complexe et surtout des idées dans tous les sens ! Mais ce qui me gène un peu quand même c'est quand même un côté morale un peu appuyé par moment mais c'est vraiment réussie, on se laisse emporté sourire aux lèvres dans l'aventure et franchement les "humpa lumpa" déchirent !

Bravo Tim Burton et faut que je pense à matter Big Fish moi mainteant...

Visuellement très beau mais émotionnellement beaucoup moins puissant qu'un Big fish, Charlie et la chocolaterie est donc "seulement" un bon film pour moi.

Pas encore vu mais ça va pas tarder

Deux mains.

J'ai oublié de dire que la BO est assurée par un Danny Elfman en roue libre qui fait des merveilles.

Bon, j'y suis allé à reculons, à moitié forcé par des gens qui se prétendent mes amis, car Big Fish avait été pour moi une vraie douche froide bien amère que je n'ai d'ailleurs toujours pas digérée. Autant dire qu'après les débordement de guimauverie et de sensiblerie bon marché de son précédent film, celui-ci ne m'inspirait guere confiance.

Et ben j'avais tort. J'ai beaucoup ri. C'est meme assez excellent à plus d'un titre.

Déjà, c'est un délire visuel de pratiquement tous les instants. Pour les réfractaires aux images de synthese, ce film constitue un excellent show room pour tout un tas d'effets que les techniques récentes permettent de réaliser. Mais c'est surtout la palette graphique qui vous décolle la rétine. C'est noyé sous une bonne grosse de kitsch arc-en-ciel, et c'est de tte facon le but du jeu. On retrouve les tendances criardes d'Edward aux mains d'argent, principalement dans les décors. La mise en scene est relativement calme, et c'est filmé de facon assez sage, mais ce sont les décors completement délirants qui forcent surtout le respect.

Ensuite, c'est quand meme fourré avec un humour vachard, limite méchant, qui m'a personnellement fait hurler de rire à plus d'une reprise. C'est un vrai jeu de massacre à la guignol et l'auteur ne se prive pas pour s'en donner à coeur joie.

Sinon, Burton poursuit son exploration de l'enfance dysfonctionnelle et de ses relations étranges avec le monde des adultes, dont Dracula, pardon Christopher Lee, en dentiste, constitue l'incarnation ultime. Le mythe ambulant du cinéma mondial n'en finit plus de se refaire une seconde jeunesse, pour notre plus grand plaisir, au travers de cameos ou de fugaces apparitions qui capitalisent sur son héritage Hammerien en diable.

J'espere que l'acteur qui incarne les hoompas-loompas a été payé à l'apparition à l'écran, car vu le nombre de clones dont il est l'heureux papa, il va palper les alloc sévère. Les chansons sont d'ailleurs bien méchantes aussi.

Enfin, on doit reconnaitre ceci à Tim Burton qu'il est certainement l'un des rares réalisateurs capables de rendre menacant et dangereux un écureuil avec son oeil noir et ses crocs aiguisés.

Bref un bon film au délire visuel assez impressionnant, et dont la morale est pour le moins tout à fait digeste.

Une tres bonne surprise.

PS : et en effet, Danny Elfman s'est visiblement fait plaisir sur ce coup là.

du supra bon

vendredi 22 juillet 2005, 2h00
Johnny Depp nie s'être inspiré de Michael Jackson pour son dernier rôle

Johnny Depp, à l'affiche du dernier film de Tim Burton "Charlie et la chocolaterie", a avoué sa surprise de voir son personnage Willy Wonka comparé à Michael Jackson et a assuré ne pas s'être inspiré du chanteur excentrique.

La voix fluette du personnage, son teint blafard, sa coupe au carré impeccable, son costume victorien et son apparence androgyne avaient pourtant poussé les critiques à voir l'ombre de la pop-star dans la composition de Johnny Depp.

"Certains l'ont mentionné, cela m'a un peu surpris. Je ne m'y attendais vraiment pas, a réagi l'acteur américain, selon AP Radio. Michael Jackson n'a pas du tout inspiré ou servi à la composition du personnage."

Depp a expliqué tirer la façon de s'exprimer de Willy Wonka des présentateurs de programmes pour enfants de sa jeunesse. "Ils parlaient vraiment de manière étrange avec un rythme bizarre et musical dans leur ton, s'est souvenu l'acteur âgé de 42 ans.

Quel que soit l'inspiration de Depp, la recette est fructueuse pour le film qui a pris la tête du box-office américain et rapporté 56,2 millions de dollars (46,1 millions d'euros) pour son premier week-end dans les salles. AP

at/v777

http://fr.news.yahoo.com/050722/5/4ifbr.html

Tout l'art et la magie de Burton mobilisés pour un film sucré,coloré et savoureux comme un bonbon qui ne perdrait jamais sa saveur en gardant un arrière gout assez amer .

Les décors sont ahurissants, l'histoire est tendre et sans vraie fausse note , c'est une bonne illustration de l'adjectif merveilleux en somme .
Depp ajoute un nouveau visage et une allure hors norme à son bestiaire Burtonien qui laisse ...rêveur bien entendu .
Et puis il y a Christopher Lee.

Inpensable de ne pas y trainer ses enfants !
Même si on en a pas d'ailleurs .


(PS: j'ai l'impression que l'acteur qui joue les oumpas-lumpas était un nain-tueur dans Quand la pantère rose s'emmêle )

Colonel Kurtz a écrit :(PS: j'ai l'impression que l'acteur qui joue les oumpas-lumpas était un nain-tueur dans Quand la pantère rose s'emmêle )

Bien vu l'aveugle

Deep Roy
The Pink Panther Strikes Again (1976) .... Italian Assassin
(son 1er rôle)

Il jouait également dans un mémorable épisode de X files où il se logeait dans le bide d'hommes obèses, hallucinant

Il avait une sacrée présence à l'image (genre bien flippant).

Clair une sacrée ganache