sur ma table de nuit
Modérateur : dino VELVET
- The DeathScythe
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He!! Ho!!! T'est malade toi!!!!!The DeathScythe a écrit :Un des scénaristes de Toy Story...Zorg a écrit :Joss Qui ?The DeathScythe a écrit :Pour l'anecdote, l'une des lettres du courrier des lecteurs de ce numero vient d'un certain Joss Whedon uber-fan qui EXIGE au plus vite la suite de la serie!
Joss Whedon = créateur de buffy contre les vampires!!! Non mais!! (pas toucher a ce que j'aime j'ai déja dit!
(j'aime bien Toy story mais bon rien a voir quoi!!! , même si c'est vrai qu'il y a participer. )
Modifié en dernier par henel le 04.10.2004 - 21:27, modifié 1 fois.
A y'est!!!!
Haaaaaaaaaa...... Trop bon!!!!
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Ben oui, mais il n'empeche. Joss Whedon EST un des scénaristes de Toy Storyhenel a écrit :He!! Ho!!! T'est malade toi!!!!!The DeathScythe a écrit :Un des scénaristes de Toy Story...Zorg a écrit : Joss Qui ?
Joss Whedon = créateur de buffy contre les vampires!!! Non mais!! (pas toucher a ce que j'aime j'ai déja dit!
(j'aime bien Toy story mais bon rien a voir quoi!!! )
Et d'Alien 4 aussi remarque...
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relu pour la énième fois:
Cela fait des années maintenant que les héros, dieux parmi les hommes, se sont retirés, répudiés par une population ingrate les trouvant trop tendres, trop "boy-scouts" et trop ringards et qui leur préférait une nouvelle génération de justiciers, des cyber-brutes à gros flingues, dont le précurseur est un certain Magog (une copie quasi conforme du personnage de Cable, le mercenaire télépathe qui pollue les X-men depuis les années 90).
Superman est redevenu simple fermier, Green Lantern dans l'espace, Aquaman dans son royaume sous marin... seul un Batman vieillissant est encore en service, veillant sur Gotham City de façon toute "Sarkozienne".
Le monde est donc désormais "protegé" par des pseudo-heros sans éthique, sans morale qui, depuis qu'ils ont exterminé la plupart des super-vilains de façon expeditive, passent leur temps à se cogner dessus sans tenir compte des innocents et des dommages collatéraux.
Un jour, l'irréparable est commis : au cours d'une expédition punitive commise par Magog et son équipe, une terrible explosion nucléaire a lieu en plein Kansas. Le résultat: un million de morts, le grenier à blé de l'Amérique anéanti, de nombreux Etats irradiés pour des siècles...
C'en est trop pour les vieux héros qui décident de reprendre les choses en main en "éduquant" la nouvelle génération, quitte à enfermer les récalcitrants dans un énorme Goulag situé en plein milieu des USA, le tout sous les regards inquiets des Nations Unies, du Front de Libération de l'Humanité (un groupuscule réunissant les quelques super-criminels survivants et dirigé par Lex Luthor) et de Batman qui à refusé de cautionner un projet qu'il considère comme la première étape vers une dictature des surhommes...
Dans ces conditions dramatiques une issue catastrophique à la crise ne fait aucun doute, mais le salut viendra peut être d'un vieux pasteur, témoin de toute cette tragédie...
Gros succès pour DC avec cette mini-serie de 1996 au ton mature, sombre mais néanmoins optimiste.
Mark Waid rend hommage aux glorieux super-héros et livre une critique féroce du "grim'n gritty" et des "justiciers" cyberpunks stupides et brutaux crées dans les années 90 notamment par les Studios Image et plebicités par le public d'alors.
Il reprend egalement un theme deja abordé dans Miracleman de Moore et Gaiman (Chef d'oeuvre inachevé à lire à tout prix!) ou dans l'Escadron Supreme de feu Gruenwald: que se passerait il si les héros decidaient un jour de changer réelement le monde dans lequel ils vivent? Paradis sur Terre ou Dictature involontaire mais inevitable?
On ne peut non plus passer sous silence le magnifique travail du peintre Alex Ross deja auteur du sublime "Marvels" qui arrive sans problème à présenter ces héros mythiques dans toute leur noblesse...
Cela fait des années maintenant que les héros, dieux parmi les hommes, se sont retirés, répudiés par une population ingrate les trouvant trop tendres, trop "boy-scouts" et trop ringards et qui leur préférait une nouvelle génération de justiciers, des cyber-brutes à gros flingues, dont le précurseur est un certain Magog (une copie quasi conforme du personnage de Cable, le mercenaire télépathe qui pollue les X-men depuis les années 90).
Superman est redevenu simple fermier, Green Lantern dans l'espace, Aquaman dans son royaume sous marin... seul un Batman vieillissant est encore en service, veillant sur Gotham City de façon toute "Sarkozienne".
Le monde est donc désormais "protegé" par des pseudo-heros sans éthique, sans morale qui, depuis qu'ils ont exterminé la plupart des super-vilains de façon expeditive, passent leur temps à se cogner dessus sans tenir compte des innocents et des dommages collatéraux.
Un jour, l'irréparable est commis : au cours d'une expédition punitive commise par Magog et son équipe, une terrible explosion nucléaire a lieu en plein Kansas. Le résultat: un million de morts, le grenier à blé de l'Amérique anéanti, de nombreux Etats irradiés pour des siècles...
C'en est trop pour les vieux héros qui décident de reprendre les choses en main en "éduquant" la nouvelle génération, quitte à enfermer les récalcitrants dans un énorme Goulag situé en plein milieu des USA, le tout sous les regards inquiets des Nations Unies, du Front de Libération de l'Humanité (un groupuscule réunissant les quelques super-criminels survivants et dirigé par Lex Luthor) et de Batman qui à refusé de cautionner un projet qu'il considère comme la première étape vers une dictature des surhommes...
Dans ces conditions dramatiques une issue catastrophique à la crise ne fait aucun doute, mais le salut viendra peut être d'un vieux pasteur, témoin de toute cette tragédie...
Gros succès pour DC avec cette mini-serie de 1996 au ton mature, sombre mais néanmoins optimiste.
Mark Waid rend hommage aux glorieux super-héros et livre une critique féroce du "grim'n gritty" et des "justiciers" cyberpunks stupides et brutaux crées dans les années 90 notamment par les Studios Image et plebicités par le public d'alors.
Il reprend egalement un theme deja abordé dans Miracleman de Moore et Gaiman (Chef d'oeuvre inachevé à lire à tout prix!) ou dans l'Escadron Supreme de feu Gruenwald: que se passerait il si les héros decidaient un jour de changer réelement le monde dans lequel ils vivent? Paradis sur Terre ou Dictature involontaire mais inevitable?
On ne peut non plus passer sous silence le magnifique travail du peintre Alex Ross deja auteur du sublime "Marvels" qui arrive sans problème à présenter ces héros mythiques dans toute leur noblesse...
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Ah bah je le cherchais justement l'autre jour à la Rnac et ils l'avaient pas. Z'avaient ses autres romans, mais celui là, fuckThe DeathScythe a écrit :
J'avais préparé un petit texte mais tout à planté, donc on va aller directement à la conclusion :
pour une fois l'accroche de couverture n'est pas mensongere!
Ps:les amateurs de Sandman auront une bonne surprise au detour d'une page...
Tu pourrais retrouver ce texte ? Ce livre m'interesse et ton avis aussiThe DeathScythe a écrit :
J'avais préparé un petit texte mais tout à planté, donc on va aller directement à la conclusion :
pour une fois l'accroche de couverture n'est pas mensongere!
Ps:les amateurs de Sandman auront une bonne surprise au detour d'une page...
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Pour résumer assez vite :
"American Gods", c'est l'histoire d'"Ombre" un taulard qui apprend la veille de sa sortie de prison que sa femme est morte.
Sur le vol qui le ramène chez lui, il fait la connaissance d'un étrange vieillard borgne; "Voyageur" qui veut absolument l'engager comme garde du corps, pour l'accompagner dans un voyage à travers les States...
On apprend très vite qu'une guerre se prépare entre les anciens Dieux mythologiques, importés et oubliés par les immigrants ; pathétiques et pitoyables et les nouvelles divinités arrogantes et surpuissantes : Médias, Drogues, Argent, etc.
le rôle d'"Ombre" dans cette crise pourrait être bien plus important qu'il n'y parait. Surtout que la situation est bien plus complexe qu'on ne peut le croire.
Gaiman est un spécialiste des mythologies, des plus connues aux plus obscures, et il s'amuse à transporter ces Dieux païens dans le contexte moderne, des Dieux misérables mais néanmoins plutôt sympathiques qui tentent tant bien que mal de survivre à une époque qui au mieux les considère comme du folklore exotique, au pire a complètement oublié jusqu'à leurs noms...
Il s'amuse aussi à créer et à donner une "personnalité" aux nouvelles idoles, aux Dieux modernes que nous vénérons tous plus ou moins inconsciemment...
Quand aux humains, pions ou témoins des événements, ils sont décrits dans toutes leurs contradictions et leur complexité.
Comme d'habitude chez l'auteur anglais, l'ambiance est à la fois onirique, un poil ironique et parfois assez dérangeante et morbide (quelques scènes réservées à public averti...).
Enfin l'intrigue est particulierement bien amenée et les rebondissements nombreux et malins mais logiques (meme si je n'ai presque rien vu venir...).
Sinon la je vais commencer à lire le prix Pulitzer 2001 : "Les Extraordinaires aventures de Kavalier et Clay" de Michael Chabon, un roman fortement inspiré de la vie de Siegel et Schuster, les deux jeunes immigrés juifs qui ont crée Superman et posé (avec Will Eisner) les bases du comic-book moderne...
"American Gods", c'est l'histoire d'"Ombre" un taulard qui apprend la veille de sa sortie de prison que sa femme est morte.
Sur le vol qui le ramène chez lui, il fait la connaissance d'un étrange vieillard borgne; "Voyageur" qui veut absolument l'engager comme garde du corps, pour l'accompagner dans un voyage à travers les States...
On apprend très vite qu'une guerre se prépare entre les anciens Dieux mythologiques, importés et oubliés par les immigrants ; pathétiques et pitoyables et les nouvelles divinités arrogantes et surpuissantes : Médias, Drogues, Argent, etc.
le rôle d'"Ombre" dans cette crise pourrait être bien plus important qu'il n'y parait. Surtout que la situation est bien plus complexe qu'on ne peut le croire.
Gaiman est un spécialiste des mythologies, des plus connues aux plus obscures, et il s'amuse à transporter ces Dieux païens dans le contexte moderne, des Dieux misérables mais néanmoins plutôt sympathiques qui tentent tant bien que mal de survivre à une époque qui au mieux les considère comme du folklore exotique, au pire a complètement oublié jusqu'à leurs noms...
Il s'amuse aussi à créer et à donner une "personnalité" aux nouvelles idoles, aux Dieux modernes que nous vénérons tous plus ou moins inconsciemment...
Quand aux humains, pions ou témoins des événements, ils sont décrits dans toutes leurs contradictions et leur complexité.
Comme d'habitude chez l'auteur anglais, l'ambiance est à la fois onirique, un poil ironique et parfois assez dérangeante et morbide (quelques scènes réservées à public averti...).
Enfin l'intrigue est particulierement bien amenée et les rebondissements nombreux et malins mais logiques (meme si je n'ai presque rien vu venir...).
Sinon la je vais commencer à lire le prix Pulitzer 2001 : "Les Extraordinaires aventures de Kavalier et Clay" de Michael Chabon, un roman fortement inspiré de la vie de Siegel et Schuster, les deux jeunes immigrés juifs qui ont crée Superman et posé (avec Will Eisner) les bases du comic-book moderne...
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De Gaiman tu as aussi Neverwhere une bonne histoire d'Urban Fantasy et Miroirs et Fumée sa compilation de nouvelles et poemes, Stardust est, parait il, tres bien aussi...
Et puis en BD ses Sandman (et ses mini-series consacrées à Death), qui commencent à être réédités en VF (si les dessins sont inégaux, les histoires et les dialogues sont formidables) et 1602 (Et si les "super héros" étaient apparus sous le règne d'Élisabeth I ?) sorti chez nous en 2 volumes, c'est pas forcement révolutionnaire mais agréable, intéressant et visuellement magnifique...
(je rajouterai bien ses épisodes sur Miracleman série inachevée mais toute réédition etant, pour l'instant, bloquée pour des problèmes de droits c'est chaud à trouver en VO...).
Et puis en BD ses Sandman (et ses mini-series consacrées à Death), qui commencent à être réédités en VF (si les dessins sont inégaux, les histoires et les dialogues sont formidables) et 1602 (Et si les "super héros" étaient apparus sous le règne d'Élisabeth I ?) sorti chez nous en 2 volumes, c'est pas forcement révolutionnaire mais agréable, intéressant et visuellement magnifique...
(je rajouterai bien ses épisodes sur Miracleman série inachevée mais toute réédition etant, pour l'instant, bloquée pour des problèmes de droits c'est chaud à trouver en VO...).
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