Revu ce soir,plaisir intact.
La grande réussite de cette épisode est je crois d'autant interroger la Force(la foi),et de rendre ce moral affrontement entre bien et mal très ambigu.
Les Jedis sont montrés presque comme des extrémistes religieux dont l'idéal ascétique (basé sur le désintéressement le plus complet,autant matériel que charnel)n'est que très difficilement concilable avec des pulsions naturelles,et en ce sens possède intrinséquement une zone d'ombre.
Les Jedis ,notamment avec le personage de Win-du,apparaissent aussi comme capables de mener un coup d'état ,d'acaparer le pouvoir pour défendre les valeurs qui sont d'abord les leurs.
Plus que la trahison des scyhtes,c'est l'incapacité de la foi Jedi à proposer une alternative satisfaisante au hommes ,qui la mène vers le silence et l'oubli...jusquà des temps plus propices.
C'est une approche très subtile du sujet,élargi en thème universel.
De fait l'adoubement d'Anakin au coté obscur,si savamment préparé marque définitivement le tournant du film,mais pas seulement sous un angle dramatique.
Tout ce qui suit est d'une grâce,d'une puissance inégalée .
Inégalée dans toute la saga,toute la saga.
Ma scène préferée reste ce moment ou Anakin et Padmée observent chacun à la fenetre,l'espace,l'avenir qui les déchire,inexorablement.
Et cette larme sur la joue d'Anakin.
Grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr
Pour autant je ne l'introduis pas dans la partie bénie des dieux du film à cause de la scène intermédiaire,la mort de Win-du,décisive mais que je trouve définitivement mal foutue :les trois Jedis balayés en 4 coups d'épées,Win-du qui reste tergiverser,et surtout les grognements ridicules du super-scythe

,c'est relativement simplet.
En aval de ce moment on rentre dans le pays des dieux.
On ne pouvait espérer telle conclusion-transition.
Et puis la première partie du film ,quelques ptits parasites mis à part,a une classe folle.
Alors....
Du bon.