The Lords of Salem (Rob Zombie - 2012)

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Alors qu'on pensait que Rob Zombie s'apprêtait à réaliser un remake de The Blob (voir notre news), on vous annonçait en fin d'année dernière que le réalisateur metalleux allait finalement mettre en boite The Lords of Salem, un thriller dans lequel de vieilles sorcières de plus de 300 ans allaient traumatiser les habitants de la célèbre ville de Salem. Produit par Alliance films, le projet est bel et bien sur de bons rails puisque le tournage est d'ores et déjà prévu pour le printemps. Après ses deux opus d'Halloween, on a donc hâte de découvrir ce nouveau projet original sur lequel Zombie a le contrôle total sur le scénario, le casting et le montage (le sacro-saint "final cut"). On croise donc les doigts pour que The Lords of Salem soit du calibre de The Devil's rejects...

Source : ? via EL

Dommage pour le blob...
Mais bon, si le reste flambe

[dino VELVET]

Projet hyper bandant !

[dino VELVET]

Très bon !

Une fois encore, Rob Zombie prouve qu’il est sans doute le mec le plus intéressant du paysage horrifique actuel

Avec Lords of Salem, le bonhomme continue à creuser son sillon avec panache, nous balançant un film d’horreur doublé d’un authentique film d’auteur.

Une œuvre flippante et mélancolique (parfaite captation de l’ambiance automnale en Nouvelle-Angleterre et de l’atmosphère assez particulière de la ville de Salem).

Un film barré (le passage psychédélique ultra-bizarre ! ) et flippant, subversif et troublant (grosse sensation de malaise par moments).

Des références parfaitement digérées (Polanski, Carpenter, le Kubrick de Shining, ...), des visuels délicieusement old school (rhaaaa, ce grain ! ), un gros travail sur le son (ne serait-ce que le vinyle maudit avec sa ritournelle bizarre qui vous vrille le cerveau ) et un casting juste parfait.

Lords of Salem, c’est aussi une œuvre ultra personnelle.

On y retrouve plein d’éléments chers à son auteur (notamment son amour des vieux films en noir et blanc) et le métrage entier se pose comme une véritable ode à sa femme / muse.

On remarquera d’ailleurs que l’acteur qui joue Whitey (le personnage qui se soucie le plus de celui de Sheri Moon) est l’alter ego évident de Rob Zombie à l’écran ...

Bref, une œuvre puissante, originale, intègre.

Un film qui vous happe et vous recrache en lambeaux.

Ça ébranle, ça éprouve mais c’est diablement bon

Du cinéma horrifique haut de gamme comme peu savent encore en faire.

Chapeau bas Monsieur Robert Mort-Vivant !

[dino VELVET]