
Dans un futur proche, l'Amérique n'est plus qu'une terre désolée dont les villes sont des ruines et les routes autant de pièges infestés de bandes criminelles. Depuis des années, Eli voyage seul, se protégeant des attaques et se battant pour trouver de quoi survivre. Lorsqu'il arrive dans ce qui fut autrefois la Californie, Eli se heurte au redoutable Carnegie, un homme qui ne recule devant rien pour imposer sa volonté à la petite communauté qu'il contrôle. Eli fait aussi la connaissance de la très belle Solara et découvre que Carnegie compte bien étendre sa sombre domination à toute la région. Eli parvient à échapper de Carnegie, mais Solara l'a suivi... Même s'il est décidé à poursuivre sa route en solitaire, Eli comprend qu'il ne peut abandonner la jeune femme. Pour elle, il va prendre des risques qu'il n'a jamais pris pour lui-même. Mais Carnegie est sur leurs traces et alors que se profile l'inéluctable affrontement, Eli va prendre conscience qu'il a le pouvoir de faire bien plus que sauver une femme et sa propre vie : son destin est de redonner l'espoir, de sauver le futur en soufflant sur les braises d'une humanité qui n'attend que l'étincelle...


Pas de topic ?! Bien cherché, rien trouvé …
Gros morceau !




Alliage parfait entre post-nuke, western et chambara (Zatoichi et les autres sabreurs nippons aveugles ne sont pas loin).
Les Hughes brothers n’ont pas perdu la main, le film est une réussite visuelle de tous les instants.
Background stylé, photo archi tranchée et mise en scène de haut vol.
Le combat en ombres chinoises (sous le pont) et l’assaut de la maison isolée ont imprimé durablement ma rétine et ma mémoire. Le final à San Francisco aussi (Alcatraz salut de la culture humaine, idée géniale !).
Et puis les frangins ont aussi eu le bon goût d’embaucher Ray « Pullo » Stevenson dans un second rôle

Déjà bon, le film prend une toute autre ampleur avec les révélations finales (Eli est aveugle, sa bible est en braille, il la connaît par cœur). Le titre acquiert alors une double résonnance qui file des frissons.
Un message à haute teneur philosophique qui est loin de se limiter à un pamphlet catho. Pour moi c’est plus une belle envolée métaphysique que de la bondieuserie de bas étage (d’ailleurs, si toutes les bibles ont été brulées, c’est parce qu’elles ont causé la grande guerre … et si le bad guy en cherche désespérément un exemplaire, c’est pour pouvoir contrôler facilement les Hommes).
La bible fraîchement imprimée d’après le témoignage d’Eli est soigneusement rangée entre le Coran et la Torah, tout un symbole.
A noter aussi le look final de Denzel dont le crâne rasé évoque la religion bouddhiste et l’habit celui d’un imam.
Le film est d’ailleurs bourré de détails qui lui confèrent de multiples niveaux de lecture (c’est un métrage que t’as clairement envie de revoir dès la fin du premier visionnage)

Chapeau bas à Albert et Allen Hughes qui n’ont rien perdu de leur talent ni de leur intégrité artistique.
Continuez comme ça les gars
