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Allociné a écrit :Le film explore la vie publique et privée de l’une des figures les plus puissantes, les plus controversées et les plus énigmatiques du 20e siècle, J. Edgar Hoover. Incarnation du maintien de la loi en Amérique pendant près de cinquante ans, J. Edgar Hoover était à la fois craint et admiré, honni et révéré. Mais, derrière les portes fermées, il cachait des secrets qui auraient pu ruiner son image, sa carrière et sa vie.

Pour le pitch, le réalisateur, les acteurs... je dis AVEC MOI !

Avec moi aussi !

Emballé. Reste plus qu'à attendre.

Jolie affiche...

Intéressant, mais pas passionnant.
On suit à travers de nombreux flash-back comment cet homme de l'ombre qui faisait trembler les Présidents des Etats-Unis est monté en puissance et est devenu ce qu'il est, ces idées, ces méthodes de travail et de management. Mais ces sauts dans le temps sont assez mal expliqués. On ne comprend pas tout de suite où l'on est et pourquoi on y est.
Reste la performance remarquable de DiCaprio qui est définitivement un Géant d'Hollywood, capable de rendre crédible tous les rôles qu'il joue.

Moyen

Le film a pas mal de défauts :

- une histoire pas hyper intéressante

- des grosses maladresses scénaristiques (dont un embarrassant passage façon Glen or Glenda ! )

- un personnage principal foncièrement antipathique

En fait, j’ai ma petite théorie sur ce biopic …

Pour moi, Eastwood s’en fout du personnage.

En y regardant de près, on s’aperçoit en effet que Hoover n’est finalement qu’un prétexte pour revisiter certains grands moments de l’histoire américaine et digresser sur plein de sujets annexes : le temps qui passe, la vieillesse, l’amour (je me demande d’ailleurs si, finalement, J.Edgar n’est pas avant tout une romance gay).

Petit « détail » qui m’a chagriné : le vieillissement des personnages, pas crédible du tout (il ne manque plus que Johnny Knoxville déguisé en vieillard !).

Putain, c’est quand même un effet utilisé par un maximum de films dans l’histoire du cinéma et ce n’est toujours pas au point

Verra-t-on jamais des vieillissements photoréalistes ?

Je commence à en douter très sérieusement.

Pour en revenir à J. Edgar, force est de constater que la filmo du père Clint n’est pas à la fête depuis l’excellent Gran Torino

Au-delà, Invictus, J. Edgar … trois œuvres pas transcendantes (pas honteuses, mais pas bonnes).

Il est temps de redresser la barre ...