Je me souviens très bien de la première fois que j’ai vu l’affiche. Sur le moment, je me suis dit : «
Non, mais c’est quoi ce sous Harry Potter ?! ».
Puis après, j’ai vu que c’était Scorsese aux manettes.
Puis après j’ai découvert le sujet.
Puis après le film a eu des échos assez faramineux.
Du coup, j’ai fini par le précommander en Blu-Ray et le voir quasiment le jour même de sa sortie vidéo. C’était devenu super attirant
J’ai toujours pensé que la vie de Méliès, et notamment la fin de son existence, ferait une bonne histoire. J’en ai eu la confirmation.
Hugo Cabret c’est ça : une histoire belle et simple.
Un script en forme de pain béni pour le Scorsese féru de cinéma qui nous livre ici une superbe ode au septième art, à ses débuts, à ses premiers artisans, à sa magie.
Faut vraiment saluer la parfaite symbiose entre la technique et le sujet
Le métrage entier est filmé selon une mécanique ultra précise (qui renvoie à toutes les machineries dans le film) et allie superbement bonnes vieilles techniques (gigantesques décors en dur, automate construit pour de vrai, animation en stop motion, etc.) et nouvelles technologies (l’image de synthèse et la 3D qui, paraît-il, est excellente).
Pas mal d’émotion aussi. Certaines scènes sont poignantes : la découverte du livre sur les pionniers du cinéma (et le visionnage émouvant de certains des premiers films de l’Histoire), l’automate s’activant enfin, les croquis de Papa George tourbillonnant dans l’appartement, les studios de Montreuil !
Après, il manque le petit truc (me demandez pas quoi) qui aurait fait du film un chef-d’œuvre.
Sinon, Sacha Baron Cohen est mortel (ce type n’a pas fini de nous surprendre, je parie qu’il va bientôt trouver un très grand rôle à l’écran

).