[SERIE] Spartacus : Le sang des gladiateurs
Posté : 07.12.2012 - 18:51
C’est dans le sang et le sable des arènes que s’écrit la légende de Spartacus. Puissant guerrier Thrace trahi par un ambitieux légat romain, Spartacus est réduit en esclavage, contraint de devenir gladiateur s’il veut un jour revoir sa femme. Au sein de l’école de gladiateurs du machiavélique Batiatus et de son épouse Lucretia, Spartacus recevra l’enseignement de l’impitoyable Doctore pour devenir le plus redoutable des combattants. Mais entre l’hostilité des autres gladiateurs et les manigances de Lucretia, Spartacus devra tout sacrifier pour pouvoir survivre ...
Mouais, mouais, mouais … bof.
J’ai découvert la série avec, à l’esprit, ses échos globalement élogieux et le souvenir de Rome.
Je suis tombé de haut
On est à des années lumière de la série chapeautée par Milius.
Premier constat évident : les architectes de Spartacus ont trop maté 300
Abus de trucages numériques (avec des plans aériens qui piquent les yeux un sang en CGI qui ne fonctionne pas), combats sous influences (et vas-y que je reprends les mêmes ralentis que Zack Snyder et que, toujours comme lui, je balance des gros riffs de gratte pendant les combats), relecture de la « This is Sparta scene » (le gars Spartacus envoie valdinguer un autre gladiateur dans un gouffre), casting évocateur (le Doctore est joué par Peter Mensah qui incarnait … le messager perse dans 300).
Du coup, la série apparaît comme une version TV bis du film de Snyder, avec tout ce que ça peu impliquer de pas terrible.
En plus, sous des dehors pseudo trash (du cul, du sang), le show est convenu (les personnages sont tous des clichés sur pattes) voire même benêt aux entournures (les nombreuses romances sont niaises au possible).
Spartacus a aussi un gros côté frustrant : les combats sont beaucoup trop courts et les gros méchants décevants (Theokoles et Périclès n’ont pas un pet’ de charisme ).
Pas transcendante, la série parvient pourtant à divertir (on ne se fait jamais vraiment chier grâce à un rythme soutenu et des combats fréquents).
Et puis Spartacus a tout de même ses petites qualités :
- un côté Mortal Kombat amusant (la moindre pichenette nous vaut une grosse effusion d’hémoglobine à l’écran)
- deux seconds rôles sympas (beaucoup plus que le personnage titre … ) : Varro et Crixus (Manu Bennett, un côté Dolph jeune)
- les gros nibards de Xéna
- un combat sympa (mais encore trop court) contre un géant en armure
- les bastons glauques dans les bas-fonds de la ville
- un final bien rouge
Des petits trucs qui maintiennent un minimum l’intérêt (surtout les gros nibards de Xéna … ) mais rien qui me donne envie de voir le prequel et la suite.