Cosmopolis (David Cronenberg - 2012)
Posté : 07.05.2013 - 18:46

Dans un New York en ébullition, l'ère du capitalisme touche à sa fin. Eric Packer, golden boy de la haute finance, s’engouffre dans sa limousine blanche. Alors que la visite du président des Etats-Unis paralyse Manhattan, Eric Packer n’a qu’une seule obsession : une coupe de cheveux chez son coiffeur à l’autre bout de la ville. Au fur et à mesure de la journée, le chaos s’installe, et il assiste, impuissant, à l’effondrement de son empire. Il est aussi certain qu’on va l’assassiner. Quand ? Où ? Il s’apprête à vivre les 24 heures les plus importantes de sa vie.
Mauvais !

Je ne me suis pas trop emmerdé (bizarrement) mais j’ai trouvé ça vide.
Pour moi, la dimension métaphysique et le message anticapitaliste ne parviennent jamais à dissimuler la profonde vacuité de la chose.
C’est creux, vain.
Et pourtant, le concept de base était couillu (l’effondrement du système capitaliste vécu à l’intérieur d’une voiture !) et il y avait Kevin Durand (Mise à prix, Lost), un acteur que j’aime bien.
A l’arrivée, c’est juste une grosse branlette conçue pour faire gicler Télérama et consorts

Après une belle remontée (A history of violence, Les promesses de l’ombre), voilà que le père Cronenberg repart sur une pente glissante (A dangerous method, Cosmopolis) et retombe dans les travers d’un Spider

Pas glop
