Après la mort soudaine de Sparky, son chien adoré, le jeune Victor fait appel au pouvoir de la science afin de ramener à la vie celui qui était aussi son meilleur ami. Il lui apporte au passage quelques modifications de son cru … Victor va tenter de cacher la créature qu’il a fabriquée mais lorsque Sparky s’échappe, ses copains de classe, ses professeurs et la ville tout entière vont apprendre que vouloir mettre la vie en laisse peut avoir quelques monstrueuses conséquences …
Un retour aux sources salvateur !
C’est génial de pondre un film comme ça après les ratages Alice aux pays des merveilles et Dark shadows.
Le gamin bizarre de Burbank est de retour. Enjoy
En reprenant son court-métrage de 1984, c’est comme si Burton retrouvait exactement son état d’esprit d’alors.
Du coup, ce Frankenweenie acquiert une double identité étrange en se positionnant quelque part entre l’œuvre matricielle et le film somme.
Curieux mais archi plaisant.
Un film personnel à plus d’un titre : le gamin freak qui fait ses petits films d’animation, la banlieue trop clean, le professeur / mentor ayant les traits de Vincent Price, …
Plein de renvois à ses références de toujours (je pense notamment à la tortue géante sortie tout droit d’un keiju eiga) et à ses œuvres d'antan (Beetlejuice, Edward aux mains d’argent, Ed Wood, Hansel et Gretel, etc.).
Une pure identité burtonnienne illustrée par un noir et blanc sublime (dieu que c’est beau) et une animation stop-motion qui confine à la magie.
Et puis le film est touchant comme pas deux (magnifique illustration de ce lien particulier qui unit les enfants et les chiens).
Excellent
