DVDAttitude

Cold Rock, petite ville minière isolée des Etats-Unis, de nombreux enfants ont disparu sans laisser de traces au fil des années, et n’ont jamais été retrouvés. Chaque habitant semble avoir sa théorie sur le sujet mais pour Julia, le médecin dans cette ville sinistrée, ce ne sont que des légendes urbaines. Une nuit, son fils de 6 ans est enlevé sous ses yeux par un individu mystérieux. Elle se lance à sa poursuite sachant que si elle le perd de vue, elle ne reverra jamais son enfant.

Un peu déçu

Je l’ai trouvé moyen alors que je ne demandais qu’à l’aimer.

Disons que venant de Pascal Laugier (The tall man succède quand même à Martyrs) je m’attendais à quelque chose de plus fort, de plus viscéral.

La révélation (le cœur du film) m’a parue un peu faiblarde.

L’idée est bonne mais ça ne m’a pas touché plus que ça.

Après, The secret n’est pas mauvais non plus.

En tout cas, pour son premier long-métrage tourné sur le continent américain, Laugier n’a pas perdu son âme ni son savoir-faire.

C’est carré, il y a une ambiance et c’est un authentique film d’auteur

On y retrouve donc certaines de ses thématiques de prédilection (obsessions ?) : l’enfance tourmentée, l’importance des personnages féminins, le goût pour les décors délabrés, une organisation aux aspirations nébuleuses, ...

Et puis le casting est probant entre une Jessica Biel qui gagne enfin ses galons d’actrice et des seconds rôles biens choisis (Jodelle Ferland, Stephen McHattie, William B. Davis).

A l’arrivée, le métrage n’est pas déplaisant mais dégage une grosse sensation de « ça aurait pu être mieux ».

Dommage.

J'ai détesté. Cela ne fait que me conforter dans l'idée que Laugier sait uniquement faire de la merde (ben oui Martyrs quand même ça volait tellement bas, que ça volait plus en fait...)
On voit le truc arriver mais gros comme une montagne qui tomberait au milieu du golfe d'Ajaccio. Si si, même moi qui suis un putain d'ingénu, j'ai tout grillé au bout de même pas 20 minutes (et l'affiche qui ose le comparer à 6ème sens...).

Mais ce qui m'a gonflé par dessus tout, c'est vraiment la morale puante de ce film. Oui, oui : puante.
Qu'est ce qui a bien pu passer dans la tête de Jessica Biel pour signer ce rôle.

Ce qui sauve légèrement le film (mais n'empêche pas le naufrage), c'est la qualité des seconds rôles et notamment les villageois désemparés.
A part ça, une fois vu, dans le meilleur des cas (VOD) : à effacer de son disque dur. Dans le pire (blu-ray) : frisbee ou à passer dans un blender.