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A l’aune de 25 ans de carrière sur grand écran, le champion d'arts martiaux et star emblématique des années 90 : Jean Claude Van Damme se confie pour la première fois dans son autobiographie personnelle. Icône du cinéma d'action, ses films ont généré plus de 700 millions de dollars de bénéfices, son franc parler et ses idées sur la vie, notre monde et l'au-delà font de lui l'un des acteurs les plus populaires de notre époque. JCVD se lâche et se livre pour la première fois à ses millions de fans pour la postérité de son œuvre.

J’ai adoré

C’est moins posé que Dans la peau de Jean-Claude Van Damme mais finalement assez complémentaire.

I am Van Damme (Jean-Claude Van Damme : behind closed doors en VO), c’est 8 épisodes et 6 heures de programme qui nous plongent dans l’intimité de JCVD.

Autant dire que ça ne se refuse pas

C’est l’occasion de voir longuement un Van Damme pas con (ce dont je n’ai jamais douté), bougrement attachant et surtout beaucoup plus complexe que l’image médiatique qu’il peut renvoyer auprès du grand public (ceux qui se moquent parce qu’ils ont de la merde dans les yeux ).

Ce qui m’a frappé ici, c’est à quel point le bonhomme peut être paradoxal.

Pétri de contrastes, tiraillé par de multiples contradictions.

Exalté, hyperactif, bouillonnant, infatigable mais aussi las, physiquement (il pionce dès qu’il est au calme, son corps porte les stigmates du temps) et mentalement (on le sent parfois usé psychologiquement).

Jovial, déconneur mais aussi triste, mélancolique (il affirme avoir des troubles bipolaires depuis toujours et j’ai tendance à le croire).

Incapable de tenir en place (il vadrouille tout le temps aux quatre coins du monde) tout en ressentant le besoin impérieux d’avoir des figures de stabilité dans son entourage (sa femme Gladys en tête).

Nostalgique (de ses années les plus fastes) mais hanté par ses erreurs passées (il souffre encore d’avoir touché à la drogue).

Gamin (son humour d’enfant de six ans, sa relation très forte avec les chiens) mais mature et lucide.

Assoiffé de célébrité (ou plutôt de reconnaissance) mais parfois agacé par sa notoriété.

Finalement, chez Van Damme, la figure du grand écart possède aussi une dimension fortement symbolique ...

Elle incarne son mode de vie, sa façon d’être.

C’est ce que nous montre ce I am Van Damme et c’est là son grand intérêt.

Et puis, il y quand même un passage où le père Jean-Claude dîne avec Bolo Yeung !!!

A l’arrivée, on tient ici un truc indispensable pour les fans du bonhomme (j’en suis).

Typiquement le genre de doc qui ne se gausse pas du karatéka belge (ça change ...) et qui renforce la sympathie et le respect que l’on peut éprouver à l’égard du Monsieur.

Une belle personne