
Très bon film ... mais inférieur au précédentLes aventures de Bilbon Sacquet, paisible hobbit, qui sera entraîné, lui et une compagnie de Nains, par le magicien Gandalf pour récupérer le trésor détenu par le dragon Smaug. Au cours de ce périple, il mettra la main sur l'anneau de pouvoir que possédait Gollum ...

Et oui, je fais partie de ceux (rares semble-t-il) qui préfèrent Un voyage inattendu à La désolation de Smaug.
Plusieurs raisons à cela :
- Ce deuxième opus n’a pas le côté « début de quête » qui donnait une tonalité particulière au précédent, un souffle enivrant

- J’ai trouvé qu’il y avait moins de morceaux de bravoure que naguère (la virée à Gobelin-Town est, par exemple, sans équivalent ici).
- Ce volet accuse des petits coups de mou assez préjudiciables (les nains en prison chez Thranduil, certains moments à Lake-Town). Le premier était nettement plus fluide à mes yeux.
Ceci étant dit, La désolation de Smaug reste un spectacle gargantuesque.
Grandiose.
Epique

Réalisé de main de maître.
Mentions spéciales à la séquence des araignées (presque une variante de la scène des insectes dans King Kong et une occasion pour Jackson de rappeler son attachement au cinéma horrifique), au rafting dans les tonneaux (la petite escapade de Bombur hors de la flotte est un grand moment de mise en scène !

Des moments qui en foutent plein les mirettes et qui représentent déjà une portion congrue du métrage.
Chapeau bas, aussi, aux gars de chez Weta Digital.
Les effets spéciaux sont juste à tomber par terre.
Je pense particulièrement à Lake-Town, à la montagne d’or et surtout à Smaug, qui s’impose comme le dragon le plus « crédible » (cette texture !) jamais vu sur un écran

Sinon, en vrac, j’ai bien apprécié :
- Le flashback au Poney Fringant (une scène qui émoustille le fervent rôliste que j’ai été

- La prestation de Richard Armitage en Thorin Oakenshield (ce mec a l’intensité d’un Gerard Butler

- Le personnage de Tauriel (j’appréhendais beaucoup mais ça passe bien).
- Le cut final archi-frustrant mais bougrement couillu !

Vivement que je retourne en Terre du milieu
