
Après la mort de son père dans un étrange accident de voiture, India, une adolescente, voit un oncle dont elle ignorait l’existence, venir s’installer avec elle et sa mère. Rapidement, la jeune fille se met à soupçonner l’homme d’avoir d’autres motivations que celle de les aider. La méfiance s’installe, mais l’attirance aussi …
Bof

Visuellement, c’est une tuerie. Emotionnellement, c’est un glaçon.
Oui, Stoker, c’est d’abord une énorme leçon de cinéma.
En allant tourner aux Etats-Unis, Park Chan-Wook n’a rien perdu de son talent, loin s’en faut.
Chaque plan est composé avec une maestria hallucinante. Le film est d’une élégance folle

C’est tellement bien fichu que ça a presque un côté « too much », trop beau, difficile à digérer.
Le hic, c’est que le film est une pierre, une œuvre à sang froid

Un huis clos bourgeois / pervers / malsain hermétique et dont les personnages sont glaciaux à crever (la fille et l’oncle sont des serpents).
A l’arrivée, voici un bel objet ... qui manque cruellement de cœur.
De la belle image, ça ne fait pas tout.
Avec une âme, c’est mieux

Moyen.