Et bien ça faisait un sacré bail que je ne m’étais pas tapé un film de Michael Bay.À Miami, Daniel Lugo, coach sportif, ferait n’importe quoi pour vivre le « rêve américain » et profiter, comme sa clientèle fortunée, de ce que la vie offre de meilleur : maisons de luxe, voitures de course et filles de rêve … Pour se donner toutes les chances d’y arriver, il dresse un plan simple et (presque) parfait : enlever un de ses plus riches clients et … lui voler sa vie. Il embarque avec lui deux complices, Paul Doyle et Adrian Doorbal, aussi influençables qu’ambitieux.NO PAIN NO GAIN s’inspire de l’histoire incroyable mais vraie de ces trois kidnappeurs amateurs qui, à la recherche d’une vie meilleure, se retrouvent embarqués dans une série d’actes criminels qui dégénèrent rapidement … Rien ne se déroule jamais comme prévu.
Ça remonte à l’année 2007, époque à laquelle je fréquentais encore les salles obscures et où j’avais commis l’énorme erreur d’aller y voir Transformers.
L’expérience fut horrible (je regrette encore amèrement d’y avoir traîné ma moitié).
Une dilatation temporelle abominable (je m’étais fait chier comme un rat mort ! ).
Voilà qui explique, du moins en partie, ce break de sept piges.
Ah, Michael Bay ...
Ce cinéma clinquant, vulgos, macho, patriotique, syncopé.
Finalement, ça ne me manquait pas
Dans No pain no gain, on retrouve toutes les épithètes précitées.
Quelque part, c’est un pur Bay.
Et pourtant, cette fois-ci, c’est plutôt regardable.
Moyen, mais regardable
Sans doute parce que c’est un peu moins beauf que de coutume (ou disons un peu moins complaisant avec la beauferie des personnages) et assez grinçant (voire un brin glauque) aux entournures.
Ce qui m’a vachement interpelé, c’est l’intrigue.
Cette histoire d’idiots finis qui se croient malins et s’enfoncent copieusement dans les emmerdes ... on dirait vachement un scénario pour les frères Coen
Et cette idée m’a taraudé : une histoire qui aurait fait un joli matériau pour les frangins mais ... mise en scène par Michael Bay.
Bizarre.
M’enfin, à l’arrivée, avec Bay aux manettes, c’est forcément moins bien
Ça se laisse quand même voir (on ne peut pas dire que le film soit chiant, j’en conviens).
Divertissant mais moyen
En tout cas, voilà un fait divers en or qui aurait pu donner lieu à un métrage bien meilleur.
Pour finir, j’ajouterai qu’Ed Harris est génial et justifie le visionnage du film à lui tout seul