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Noé (Darren Aronofsky - 2014)

Posté : 06.10.2015 - 19:44
par dino VELVET
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Noé est un homme promis à un destin exceptionnel alors qu’un déluge apocalyptique va détruire le monde. La fin du monde … n’est que le commencement.
Alerte préalable : je risque de SPOILER un tantinet :!:

J’ai peine à dire si j’ai vraiment apprécié le film, alors ... disons que je l’ai trouvé moyen :roll:

En tout cas, voici une œuvre singulière et intéressante.

Déjà, en tant que blockbuster, c’est un monstre, une anomalie :idea:

Si l’on y regarde de près, Noé, c’est quand même :

- Une petite poignée de personnages principaux qui restent entre eux pendant la grande majorité du métrage (ça donne un côté « vide » dans un film de ce calibre).

- Un protagoniste principal un brin antipathique (bourru, ombrageux et ... fanatique).

- Une teneur essentiellement métaphysique tellement poussée qu’elle ferait parfois ressembler la chose à un film-trip des seventies.

- Un structure narrative curieuse (durée non négligeable après le déluge) avec un climax quasiment à mi-parcours (l’assaut et le déluge).

Atypique. Pour le moins.

Sinon, on peut constater que Darren Aronofsky n’est nullement broyé par la dimension du projet (de loin son plus « gros » film à ce jour).

La mise en scène est chiadée.

Souvent, elle parvient à conférer à l’histoire une authentique sensation d’ampleur, un souffle.

Ça fait de Noé un spectacle plein, entier, presque naïf d’une certaine façon.

Et puis Aronofsky nous balance une flopée de fulgurances visuelles qui justifient le visionnage à elles seules : Noé et sa femme se découpant en ombres chinoises sur un paysage rougeoyant, la vision prémonitoire (les Hommes sombrent, les animaux nagent vers la surface), le voyage vers la montagne de Mathusalem (sublime succession d’amples travellings arrière), le ruisselet qui s’étend à travers différents paysages, le récit de la Création.

Autant de moments qui ravigotent les mirettes :love1:

J’ai eu très peur au début du film, mais finalement j’ai trouvé l’expérience intéressante, même si pas totalement convaincante (ça reste trop numérique à mes yeux).

C’est comme les anges déchus. De prime abord, j’ai été très dubitatif (euphémisme) puis j’ai trouvé que ça passait plutôt bien (leur côté « Ents façon caillasse » a quelque chose de séduisant).

Je termine sur la dimension religieuse de la chose : ça ne m’a pas gêné. En fait, j’ai réussi à en faire aussitôt abstraction (si si, c’est possible) pour me focaliser uniquement sur l’œuvre cinématographique en tant que telle.

Un drôle d’objet filmique :idea:

Re: Noé (Darren Aronofsky - 2014)

Posté : 06.10.2015 - 20:55
par u ribellu
Je l'ai trouvé bidon.

Re: Noé (Darren Aronofsky - 2014)

Posté : 08.10.2015 - 10:36
par Rockatansky
ça faisait longtemps que je n'avais pas vu un truc aussi nul, la faute à un scénario alambiqué pour éviter de raconter l'histoire frontalement, la faute une interprétation de Russel Crowe totalement à côté de son personnage, c'est trop long, c'est chiant, et ça n'est même pas vraiment spectaculaire, je me demande ce que Aranofski a été foutre dans cette galère, heureusement on peut se dire qu'à 40 ans Jennifer Connelly est toujours bien belle

Re: Noé (Darren Aronofsky - 2014)

Posté : 08.10.2015 - 19:38
par dino VELVET
Rockatansky a écrit :je me demande ce que Aranofski a été foutre dans cette galère
C'est peut-être une impression, mais je ne l'ai pas senti castré artistiquement.

J'ai la sensation que le film est tel qu'il l'a voulu, ça ne ressemble pas à un truc mutilé par un studio.

Re: Noé (Darren Aronofsky - 2014)

Posté : 08.10.2015 - 19:53
par Rockatansky
Effectivement non, c'est juste que je trouve ça tellement sans intérêt, que je me demande ce qu'il fout là.

Re: Noé (Darren Aronofsky - 2014)

Posté : 24.10.2015 - 21:17
par peter wonkley
je rejoins l'avis de dino, j'en attendait rien, j'ai été agréablement surpris, et la 3D est l'une des meilleures que j'ai pu voir sur ma télé :eek: