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Les 8 salopards - Quentin Tarantino - 2016

Posté : 10.01.2016 - 22:27
par u ribellu
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Quelques années après la Guerre de Sécession, le chasseur de primes John Ruth, dit Le Bourreau, fait route vers Red Rock, où il conduit sa prisonnière Daisy Domergue se faire pendre. Sur leur route, ils rencontrent le Major Marquis Warren, un ancien soldat lui aussi devenu chasseur de primes, et Chris Mannix, le nouveau shérif de Red Rock. Surpris par le blizzard, ils trouvent refuge dans une auberge au milieu des montagnes, où ils sont accueillis par quatre personnages énigmatiques : le confédéré, le mexicain, le cowboy et le court-sur-pattes. Alors que la tempête s’abat au-dessus du massif, l’auberge va abriter une série de tromperies et de trahisons. L’un de ces huit salopards n’est pas celui qu’il prétend être ; il y a fort à parier que tout le monde ne sortira pas vivant de l’auberge de Minnie…


J'en sors tout juste et je suis un peu mitigé...
C'est clairement un bon film dont le huis clos fonctionne à merveille et est très haletant mais je ne sais pas, il manque un petit quelque chose qui fait que je l'aurait un peu plus apprécier.
Sinon les 2h47 passe sans problème.

Re: Les 8 salopards - Quentin Tarantino - 2016

Posté : 10.01.2016 - 22:29
par dino VELVET
Foutrement hâte de me le caler en Blu-Ray :!: :P

Re: Les 8 salopards - Quentin Tarantino - 2016

Posté : 11.01.2016 - 00:35
par Martin K
Pas convaincu, mais bon... Tarantino, j'aime moyen.

Re: Les 8 salopards - Quentin Tarantino - 2016

Posté : 11.01.2016 - 21:27
par Rockatansky
Au bout d'1h et demi j'ai cru que j'allais mourir...la voix off du chapitre 4 (apres l'entracte quand il y en a un) m'a plongé dans le coma... Le chapitre 5 m'a achevé j'etais cliniquement mort. Heureusement les 25 dernieres minutes pour grotesque et ridicules qu'elles soient m'ont réanimé.
Tarantino creuse dorenavant un sillon qui n'est plus le mien, aprés l'apothéose Kill Bill, il est parti dans une direction qui ne m'interesse plus, se gargarisant de dialogues interminables au service du vide absolu. Et la il pouvait vaguement faire illusion dans basterds et surtout Django il sombre la totalement dans le piege tendu par ses fans, 3h pour raconter ca, c'est bien 1h40 de trop....

Re: Les 8 salopards - Quentin Tarantino - 2016

Posté : 07.06.2016 - 19:55
par dino VELVET
Attention si vous n’avez pas vu le film : je vais SPOILER un chouïa.

« Say adiòs to your huevos. »

Hum. Hum. Hum.

Disons que je suis partagé ... mais que j’ai quand même plutôt bien aimé :idea:

Commençons par ce qui fâche, ce sera fait.

En la matière, je ne vais pas être original.

Comme beaucoup, je déplore une durée excessive, marque d’un cinéaste décidément trop auto-conscient.

C’est un fait : le film accuse une bonne heure de trop :|

Resserré, il aurait été nettement supérieur.

On sombre vraiment dans une forme de dilution extrême, un côté outrageusement verbeux.

On touche ici aux limites du cinéma de Tarantino, intrinsèquement liées à la vanité du personnage.

Le phénomène n’est cependant pas nouveau.

Depuis quelques années déjà (appelons ça la période post-Kill Bill), les longs-métrages de QT ont pris du gras, à l’instar de leur auteur.

Ici, c’est spécialement patent.

Cela étant dit, ce défaut évident (c’est long, trop long !) ne doit pas éclipser les qualités de la chose.

Car des qualités il y en a. Oui.

On commence avec un agréable côté protéiforme.

Faux western, Les 8 salopards est un vrai thriller paranoïaque, un pur whodunit en huis-clos.

Le film possède aussi d’intéressants accents horrifiques (The Thing, notamment, n’est jamais loin).

Il a aussi un je-ne-sais-quoi de grand classique. Sans les excès propres à son auteur, il ressemblerait beaucoup aux films de l’âge d’or hollywoodien.

Huis-clos (essentiellement) masculin finissant en bain de sang, le long-métrage a aussi des allures de retour aux sources, renvoyant assez explicitement à Reservoir Dogs. La fin d’une boucle ? :idea:

Sinon, j’ai bien aimé la patte du père Quentin avec :

- des saillies verbales savoureuses (pas toutes hein ...),

- un jeu sur la temporalité et les points de vue (cf. le flashback qui met tout au clair),

- des éclats de violence purement « tarantiniens »,

- un casting fameux,

- un final grinçant et génial dont le sous-texte est passionnant (belle réflexion sur la force de la fiction, sur le pouvoir de l’écrit).

Pour finir, j’ai beaucoup apprécié la partition d’Ennio Morricone, dont certains morceaux évoquent The Thing (forcément) et Les incorruptibles.

A l’arrivée, Les 8 salopards est, pour moi, un « trop-long-métrage » intéressant malgré tout :idea:

Re: Les 8 salopards - Quentin Tarantino - 2016

Posté : 03.07.2016 - 15:28
par Rockatansky
Masturbation auto complaisante, film chiant et bien trop long, le plus mauvais Tarantino