Une perle !John Grant, un jeune instituteur, fait escale dans une petite ville minière de Bundayabba avant de partir en vacances à Sydney. Le soir, il joue son argent et se soûle. Ce qui devait être l'affaire d'une nuit s'étend sur plusieurs jours ...
Un film atmosphérique dans lequel le soleil crame la peau et la rétine et où la boisson, consommée par hectolitres, monte à la tête.
L’ambiance est terrible. Moite, poisseuse, étouffante.
Ici, seule la bière coule davantage que la sueur.
Autre gros point fort : une progression narrative déroutante.
Inextricable (tout semble ramener à Yabba) et surprenante ...
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Ou comment un enseignant bien propre sur lui se découvre soudain une certaine bestialité en côtoyant les péquenauds du bush.
Une virée hallucinatoire dans l’univers étrange et rugueux de l’outback australien (pour y avoir passé quelques jours, je trouve le tableau ... assez fidèle !
).Pour finir, j’ai également bien apprécié :
- La mise en scène chiadée de Ted Kotcheff (futur réal’ de Rambo, un mec qui compte quoi ...).
- Un Donald Pleasence très investi dans un rôle de médecin marginal et alcoolique qui s’assume à 100%.
- Une séquence cauchemardesque de chasse nocturne aux kangourous
A l’arrivée, j’ai tellement bien aimé la chose que Wake in fright est sans doute mon film australien préféré, ex-aequo avec Long weekend
