
Un des quelques Friedkin qui manquaient à mon tableau de chasse.Boston, 1950. Escroc à la petite semaine, Tony Pino vit de petits larcins et d'arnaques plus ou moins minables. Lorsqu'il se rend compte que la sécurité de la Brink's, société de transports de fonds, présente d'énormes lacunes, il décide de monter avec quelques amis malfrats ce qui restera comme l'un des casses du siècle.
La lacune est comblée depuis hier soir.
Têtes vides cherchent coffre plein alias The Brink’s job est un film moyen sur lequel je n’ai pas grand-chose à raconter

Il a ses qualités : une patine visuelle qui flatte l’œil, une réalisation carrée, un casting prestigieux (Peter Falk, Peter Boyle, Warren Oates, Gena Rowlands, Paul Sorvino), une reconstitution soignée.
Mais c’est tout.
Ici, c’est même trop peu

En effet, le métrage fonctionne mais point.
Il n’offre pas de magie, pas de folie.
Ce n’est pas spécialement prenant, ni spécialement touchant, ni spécialement drôle (l’humour est pourtant l’une de ses composantes).
Voilà un film « pro » mais « neutre », sans panache particulier.
D’ailleurs, avec le recul, son réalisateur, lui aussi, le trouve faiblard.
Un titre anecdotique.
Pas honteux, mais pas transcendant.
Un Friedkin mineur, clairement
