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Lorsqu’il arrive à l’asile de Stonehearst le docteur Edward Newgate est accueilli par le Directeur de l’établissement, le Dr Lamb et une envoûtante jeune femme : Eliza Graves. Edward montre beaucoup d’intérêt pour les méthodes de traitement modernes de Lamb, jusqu’à ce que de mystérieuses disparitions attirent son attention ...

Brad Anderson : un réalisateur que j’apprécie et dont je surveille assidument la production

De ses œuvres cinématographiques (je les ai presque toutes vues) se dégagent deux périodes.

La bonne (avant) : Session 9, Happy Accidents, The Machinist, Transsibérien.

La moins bonne (depuis quelques années) : L’empire des ombres, The Call et ... Hysteria.

Et oui, résultat décevant pour ce retour à l’asile, treize ans après l’intense Session 9.

Hysteria est moyen

Moyen car convenu, trop classique.

Moyen car souffrant de problèmes de rythme assez rédhibitoires.

C’est fort regrettable car, au-delà de ces défauts évidents, le film a pourtant de sérieuses qualités.

Visuellement, déjà, c’est la grande classe.

La reconstitution historique est exemplaire, les décors sont soignés à un niveau hallucinant.

Je ne sais pas combien a coûté le film (sans doute pas ultra cher) mais il en remontre à beaucoup de blockbusters en termes de direction artistique

Il bénéficie aussi d’un casting prestigieux : Kate Beckinsale, Jim Sturgess (acteur qui finira par exploser, j’en prends le pari), Michael Caine, Ben Kingsley, David Thewlis, Brendan Gleeson. Excusez du peu.

Le film brasse également deux thématiques chères à Brad Anderson (la folie et le remord) et possède une morale assez grinçante ...
Hysteria exhale aussi, parfois, une atmosphère de démence assez réussie (la soirée du réveillon).

Bref, autant dire que l’on est passé pas loin d’un bon truc.

C’est frustrant