DVDAttitude

Un homme, qui prend soin de son fils depuis que sa femme est plongée dans le coma, entre dans un immeuble des plus banals. Il décide alors de devenir membre d’un club privé, après avoir pris connaissance des prestations proposées et du fait que l’adhésion n’est valable qu’une seule année et ne peut être annulée que sous certaines conditions. En tant que nouveau membre, un monde de plaisirs s’offre alors à lui. Il en apprécie tout particulièrement l’intrusion dans son quotidien de femmes dominatrices. Jusqu’au jour où celles-ci s’approchent d’un peu trop près de sa famille – laquelle ne se doute de rien – et où, avec un courage rarement affiché dans sa petite vie de vendeur de literie, il va alors tenter d’annuler son adhésion au club.

Le seul long-métrage de Hitoshi Matsumoto qui manquait à mon tableau de chasse.

Hum … je n’ai pas été complètement emballé.

Comme les autres titres de son réalisateur, j’ai trouvé R100 inférieur au mythique Symbol, le film débilo-métaphysique avec des quéquettes d’angelots

Soit le délire est moins maîtrisé, soit j’ai eu un peu moins d’affinités avec le sujet.

Sans doute un peu des deux

Cela étant, ça n’enlève rien à Matsumoto.

Au contraire, force est de constater que ce réalisateur a décidemment une patte, un gros talent.

Et puis il a déjà l’immense mérite de toujours faire des films qui ne ressemblent à rien de connu (combien peuvent s’en targuer ?!).

En la matière, R100 se pose là : surréaliste, poilant, fou

Matsumoto va loin dans le délire (rhaaa, cette séquence avec la Reine de la salive !) et ajoute même une couche « méta » (le vieux réalisateur présentant … le film que l’on est en train de voir !).

Bref, ça reste un truc « autre » et donc à découvrir.