Série rondement menéeL'épopée politique et judiciaire de Philippe Rickwaert, député-maire du Nord, porté par une irrépressible soif de revanche sociale. Lors de l'entre-deux tours des élections présidentielles, il voit son avenir politique s'effondrer lorsque son mentor, le candidat de gauche, le sacrifie pour sauver son élection. Déterminé à se réinventer une carrière, Philippe va utiliser élections et temps forts politiques pour s'imposer pas à pas, contre celui qui l'a trahi, mais fort d'une alliance nouvelle avec la plus proche conseillère de son ennemi. Indispensable mais incontrôlable, aussi menteur que sincère, cultivant des amitiés dans toutes les strates de la société, y compris au sein de la police et du grand banditisme,sa vie est un fascinant chaos organisé, un combat de chaque instant contre ses ennemis - et ses propres démons.
Pour moi, Baron Noir, c’est avant tout l’occasion de profiter de Kad Merad, puisque je me refuse à voir les comédies beaufisantes qui constituent 90% de sa filmo …
J’aime beaucoup cet acteur mais pas les films dans lesquels il joue, du coup j’en suis privé
Dans Baron Noir, il emmène le show avec une classe folle en incarnant Philippe Rickwaert, fin tacticien politique retombant toujours sur ses pattes.
Il est entouré de seconds couteaux ultra solides (Michel Muller, Jean-Pierre Martins, Astrid Whettnall) et de deux acteurs que je n’aime pas spécialement (c’est peu de le dire) mais qui sont ici remarquablement bien utilisés : Niels Arestrup et Anna Mouglalis.
Alors oui, l’intrigue manque parfois de « réalisme » (du moins j’ose l’espérer !) mais les scénaristes font preuve d’un authentique savoir-faire en termes de dramaturgie.
Le show dégage une tension indéniable, le récit est haletant.
C’est toujours prêt à exploser, ça craque de partout.
C’est palpitant !
J’aime bien les séries centrées sur les jeux de pouvoir (que le contexte soit politique ou non) et, en la matière, Baron Noir réussit à tirer son épingle du jeu.
Une réussite