La galaxie de la terreur (Bruce D. Clark - 1981)
Posté : 31.05.2017 - 10:16

Sur la planète Morganthus, l'équipage d'une unité spatiale disparaît subitement. Un vaisseau de sauvetage y est envoyé mais ne trouve aucun survivant sur place. Dans le but d'en savoir plus, les sauveteurs explorent les environs sur Morganthus et s'introduisent dans une gigantesque et terrifiante pyramide.
1979, Alien sort sous la bannière de la Fox.
1981, New World Pictures nous balance La galaxie de la terreur.
Coutumier du fait, ce grigou de Roger Corman s’inspire d’un succès du box-office et en livre sa propre version (notez que le procédé existe encore aujourd’hui …).
Ici, ça donne une série B pas forcément géniale mais … clairement sympathique

La galaxie de la terreur, c’est d’abord un côté artisanal absolument réjouissant (le film ayant coûté environ 700 000 dollars, ça oblige à la débrouille).
En l’espèce, c’est une petite orgie : maquettes, peintures sur verre, stop motion, costumes et accessoires variés, décors en dur, …
Plaisant !

Visuellement, le film s’en tire bien. Bruce D. Clark fait beaucoup avec peu, sans compter que le titre a pris une jolie petite patine avec le temps.
L’esthétique est sous influence (le film de Ridley Scott n’est jamais très loin) mais plutôt réussie.
La galaxie de la terreur, c’est aussi un casting bigarré qui compte notamment Robert Englund, Sid Haig, Grace Zabriskie et Zalman King (sans oublier Taaffe O'Connell et sa plastique hum … appétissante !

Dommage que le script soit à la fois simpliste et fumeux (la dimension mystique est une grossière erreur à mes yeux). Avec une histoire un peu plus tenue, on aurait eu droit à une petite pépite

Rubrique anecdote maintenant : comme beaucoup de productions Corman de la grande époque, le film possède, au générique, quelques noms devenus célèbres.
On y retrouve James Cameron, alors réalisateur de seconde équipe (et je l’affirme haut et fort : La galaxie de la terreur a influencé Aliens), Bill Paxton (confection des décors), David DeCoteau (assistant de production), Tony Randel (effets spéciaux).
A l’arrivée, voici un petit film SF moyen mais qui se laisse voir sans déplaisir.
En tout cas, c’est :
- L’un des meilleurs démarquages du premier Alien.
- Mieux que Prometheus.
Qu’on se le dise
