
Clay Riddell, dessinateur de bandes-dessinées, est témoin d’une scène de carnage à l’aéroport de Boston : tous ceux qui se servent de leur téléphone portable se transforment instantanément en zombies sanguinaires. Il rejoint alors un groupe de survivants et part, avec Tom McCourt, à la recherche du signal à l’origine de ce chaos.
Autant je garde un bon souvenir du bouquin (habile relecture du zombie movie … avec des créatures fonctionnant en réseau !), autant j’ai trouvé le film indéfendable

Peu inspirée, cette adaptation se contente d’un assemblage très bancal de saynètes obligatoires (les passages-clés du roman).
La mise en scène est maladroite (ça devient souvent « illisible » lorsque l’action s’emballe), la photographie pauvrette.
C’est plat, petit-bras

On en vient à se demander si certains trucs étaient faits pour passer à l’écran.
Ça manque de liant, de souffle, d’ambition, de point de vue.
Prenez les scènes de chaos au début de l’histoire. Ici, on troque le centre-ville de Boston pour l’intérieur standardisé d’un aéroport. Autant dire que l’impact n’est pas le même …
Et puis le casting est à l’avenant.
John Cusack, éternel cocker dépressif du paysage hollywoodien, est toujours aussi falot.
Sam L. Jackson se fait chier.
Stacy Keach est à l’écran deux ou trois minutes.
Bref, c’est pas le Pérou …
Ratage complet à mes yeux
