
Miami, c'est d'un côté soleil, plage et fête, mais de l'autre, c'est drogue, corruption et autres trafics. Sonny et Ricardo sont deux policiers bien décidés à faire règner la justice dans cette ville. L'un vit sur un yacht et conduit une Ferrari, l'autre est venu de New York pour retrouver l'assassin de son frère.
C’est parti pour la saison 1.
C’est la lecture, assez récente, d’un bon bouquin sur Michael Mann (L’horizon de Michael Mann, d’Axel Cadieux) qui m’a donné envie de découvrir cette série.
Enfin, du moins, ses deux premières saisons, Michael Mann estimant que la suite avait viré au caca.
Et oui, croyez-le ou non mais jusqu’à très récemment, je n’avais jamais vu le moindre épisode de Miami Vice !

Et bien les amis, la chose est réparée et … j’ai trouvé ça plaisant

Le show a clairement plus d’intérêt (et de classe) que la plupart des séries de l’époque.
D’ailleurs, je trouve qu’ici la patine eighties (coupes de cheveux, fringues, bagnoles, musique, etc.) est plus réjouissante que kitch.
Ce qui est remarquable, à mes yeux, c’est que, dans chaque épisode, il y a toujours quelque chose qui en justifie le visionnage à lui tout seul.
Une idée, un dialogue, un plan, une scène, un détail, un décor.
Toujours un éclat de génie, un élément qui va briller intensément et rehausser le niveau d’un bon cran.
Et puis, force est de constater que chaque histoire possède un côté prenant.
Deux flics à Miami (arf), c’est aussi un background.
L’ambiance « miamienne » des années quatre-vingt (la série a vraiment été shootée sur place).
La drogue, le fric, le crime, le sexe.
J’en profite pour vous inviter à (re)voir l’excellent Cocaïne cowboys, qui décrit bien tout ça

Cette série, c’est également une atmosphère particulière.
Une coolitude absolue d’où surgissent, parfois (souvent), une étonnante âpreté et une intense mélancolie.
Pas de doute, c’est très « mannien » dans l’esprit

Miami Vice, c’est aussi un casting reluisant.
Parlons d’abord des deux têtes d’affiche : Don Johnson (Sonny Crockett) et Philip Michael Thomas (Ricardo Tubbs).
Le duo alchimique. La parfaite complémentarité.
Classe yankee. Charisme félin.
Tempérament entier. Elégance délicate.
Pour autant, n’en oublions pas les (bons) seconds couteaux (dont le ténébreux Edward James Olmos) et les guests à gogo (je vous épargne une liste longue comme un jour sans pain).
Bref, tout ça, ça fait Miami Vice et c’est bien bon !
