
J’ai une affection particulière pour le premier Basket CaseSuite à leur accident, les frères Bradley sont reconnus coupables de leurs crimes. Malgré la surveillance accrue de la police, ils parviennent à s’échapper de l’hôpital avec l’aide de « mamie Ruth » et de sa petite-fille Susan. Ces dernières tiennent une maison de repos bien particulière puisque leurs habitants sont tous des créatures difformes comme Bélial …

Cependant, je n’irai pas vous soutenir que le film est intrinsèquement bon.
Non.
En fait, je l’aime davantage pour ce qu’il représente (un film d’horreur fauché, tourné à l’arrache dans le New York interlope du début des années 80) que pour ses qualités purement artistiques.
Hier soir, j’ai découvert sa suite directe (mais tardive) : Basket Case 2.
Petit choc.
Constat : le film est nettement plus cossu.
Conséquence : ça gomme pas mal les aspérités du premier … et donc une partie du charme

Du coup, j’ai moins apprécié, préférant nettement le côté rugueux, précaire, du précédent opus.
Après, si cette suite est moyenne, je retiendrai néanmoins quelques trucs qui méritent, pour moi, le visionnage :
- Un double hommage à Freaks (la scène du grenier et la visite chez la journaliste).
- Des moments bizarro-flippants (le photographe découvrant la horde de monstres, le passage dans le bar).
- Une belle galerie de gloumoutes caoutchouteux (Gabe Bartalos se lâche et c’est bien cool).
- Une improbable scène de sexe entre Bélial et une freakette

Faut que je me cale le troisième volet maintenant (en stock dans mes étagères) …