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Le mariage insatisfaisant de Lulu Danger ne risque pas de s’arranger lorsqu’un homme mystérieux de son passé revient en ville pour un évènement intitulé "Soirée avec Beverly Luff Lin : une nuit magique."

Moins abrasif que l’OFNI The greasy strangler … mais quand même bien barré aussi.

Ce second long-métrage a déjà le mérite de prouver que Jim Hosking n’est pas un imposteur

Le bonhomme a vraiment une patte, un univers bien à lui.

Certains le trouveront sans doute fabriqué, moi j’y suis sensible.

C’est un style indéfinissable fait de personnages aux physiques biscornus, d’ambiances bizarres et drolatiques, d’idées résolument what the fuck.

Ça fait parfois un peu penser à du Jared Hess (ne serait-ce que par le côté un peu lymphatique de la progression narrative) … mais en pas pareil (plus trash, plus perché).

Il y a aussi un côté un peu BD, entre Robert Crumb et Hara-Kiri.

Bref, c’est très difficile de qualifier le cinéma de Jim Hosking et c’est justement pour ça qu’il est précieux