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Quatre épisodes de La Quatrième dimension revisités par quatre grands cinéastes hollywoodiens.

Un projet en or. Un drame. Un résultat en demi-teinte.

1/ Un projet en or car La quatrième dimension : le film a, dans l’absolu, tout pour lui :

- quatre poids lourds de l’époque (John Landis, Steven Spielberg, Joe Dante et George Miller),

- un matériau de base dont la qualité n’est plus à démontrer,

- du beau monde au générique (Richard Matheson, Allen Daviau, Michael Kahn, Jerry Goldsmith, etc.).

2/ Un drame car, le 23 juillet 1982, sur le tournage, le comédien Vic Morrow et deux enfants périssent dans un accident d’hélicoptère. Morrow et l’un des gosses sont décapités par les pales de l’appareil, l’autre gamin meurt écrasé. Bref, l’horreur

3/ Un résultat en demi-teinte car, malgré la somme des talents rassemblés, le résultat n’est pas folichon. Si l’on regarde ça en détail …

Le premier segment (John Landis) part d’un postulat intéressant (un gros con se retrouve à la place des peuples qu’il honnit) mais s’avère assez balourd. Seule la dernière scène, glaçante, produit son petit effet.

Le deuxième morceau (Steven Spielberg) est une sorte de pré-Hook (aïe !). C’est bien mis en scène mais tellement mièvre …

Le troisième sketch (Joe Dante) offre quelques moments vaguement oppressants et s’avère purement « dantien » (fou fou quoi).

Le dernier chapitre (George Miller) est le plus réussi à mes yeux. Un gros moment de folie porté par l’inénarrable John Lithgow. La créature a clairement quelque chose de flippant.

A l’arrivée, le bilan est assez paradoxal dans la mesure où l’on obtient une anthologie d’épouvante de qualité moyenne alors qu’elle est orchestrée par des talents majeurs.

Curieux