La planète des singes : Suprématie (Matt Reeves - 2017)
Posté : 02.01.2020 - 17:16

Dans ce volet final de la trilogie, César, à la tête des Singes, doit défendre les siens contre une armée humaine prônant leur destruction. L’issue du combat déterminera non seulement le destin de chaque espèce, mais aussi l’avenir de la planète.
En ces temps où le paysage hollywoodien, dominé par la tyrannie tiède des executives, fait franchement peine à voir, cette nouvelle trilogie La Planète des singes constitue une quasi-anomalie qu’il faut chérir.
Sans aller jusqu’à parler de Chevaux de Troie ou d’œuvres subversives, on tient tout de même là une série de blockbusters intelligents, adultes et bien fichus.
Et donc, en cette période de disette, ça ne se refuse pas

Dans le tableau, Suprématie ne démérite pas. Bien au contraire, il clôt la série avec un panache certain.
Certes, il accuse de menus défauts aux entournures (quelques saillies drolatiques qui induisent d’étonnantes ruptures de ton, un personnage humoristique un peu déplacé et un Woody Harrelson clairement trop « kurtzien ») mais il s’avère globalement très méritant.
Déjà, l’emphase avec les personnages simiesques est totale.
Il faut dire que Weta a fait un bond de géant entre chaque opus de la saga.
Le résultat, à l’écran, est saisissant. Techniquement, c’est une tuerie

Et puis le long-métrage possède aussi une noirceur et une dimension symbolique qui font plaisir à voir dans une production de cet acabit.
Bref, voici une conclusion très classe.