
Angelino est un jeune loser parmi tant d’autres à Dark Meat City, une mégalopole sans pitié sous le soleil de Californie. La journée, il livre des pizzas dans tous les recoins de la ville et la nuit, il squatte une chambre d’hôtel minable avec son coloc Vinz et une armada de cafards qui font désormais un peu partie de sa famille. À la suite d’un accident de scooter lorsque son chemin a croisé par inadvertance la divine Luna, une fille aux cheveux noir de jais, notre jeune lascar commence à souffrir de maux de tête et d’étranges hallucinations. Des hallucinations, vous avez dit ? Hmm, peut-être pas. Pourchassé par des hommes en noir, Angelino n’a plus aucun doute : il est pris pour cible. Mais pourquoi lui ?
Je saluerai deux choses : la relative singularité du projet et la qualité de son exécution technique (merci le Studio 4°C).
Cela étant dit, je n’ai pas apprécié ce Mutafukaz.
Mon principal reproche tient à ce que le film n’adopte jamais le rythme approprié à son propos, le côté speed que suggéraient son univers et son intrigue

J’ai trouvé l’ensemble poussif (si si).
Même les séquences d’action ont un côté plan-plan, un découpage laborieux, maladroit.
C’est typiquement une histoire qui aurait mérité une puissance cinétique façon Lastman … mais non.
Pas à mon goût donc
