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Aux portes du désert, Castigliano dirige une entreprise de transports routiers. Hans doit conduire un chargement clandestin de cent mille dollars au cœur de l'Afrique. L'apprenant, Rocco, un autre chauffeur, vole son véhicule et part avec sa complice. Castigliano promet alors une forte récompense au vétéran Marec s'il parvient à récupérer le camion. Commence alors une folle poursuite.

Et je continue l'exploration de la filmographie de Bebel avec Cent mille dollars au soleil (film que j'avais peut-être déjà vu mais ma mémoire flanche un peu sur ce coup-là ... ).

Deux ans après l'excellent Un singe en hiver, Verneuil retrouve une partie de sa fine équipe, dont Audiard et Jean-Paul Belmondo.

Pas de Gabin cette fois-ci mais un autre monstre sacré du cinéma français : Lino Ventura.

Cent mille dollars au soleil est typiquement ce que j'appellerai un solide divertissement populaire

C'est plaisant, carré, bien écrit, bien joué.

Par contre, il lui manque ce supplément d'âme que l'on peut trouver dans d'autres œuvres de Verneuil.

Disons que ce que l'on gagne en exotisme (l'action se déroule au Maroc), on le perd un peu en émotion.

Pas totalement conquis par le long-métrage, je n'en ai pas moins passé un bon moment.

J'aime beaucoup son final, un peu dans l'esprit du Trésor de la Sierra Madre

Je ne l'ai encore jamais vu