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A travers quatre histoires qui renforcent l'idéal communiste face à la mainmise du capitalisme, Soy Cuba dépeint la lente évolution de Cuba du régime de Batista jusqu'à la révolution castriste.

Un film visuellement stupéfiant

Esthétiquement, c'est à la hauteur de son auguste réputation (Martin Scorsese s'extasie dessus et il a raison).

Soy Cuba, c'est une mise en scène virtuose et un paquet de plans hallucinants.

Je pense particulièrement au plan-séquence à l'hôtel (qui finit au fond d'une piscine !) et à un autre plan-séquence où la caméra quitte un immeuble par une fenêtre puis s'envole au-dessus d'une rue pour y filmer un cortège en contrebas.

Rien que ces deux moments valent largement le visionnage du film à eux seuls.

Bon, après, il faut quand même se fader une œuvre propagandiste de deux heures vingt ...

C'est le prix à payer pour découvrir une œuvre importante.

Elle le vaut

Pas vu.

Mais, du même Kalatozov, j'ai vu "Quand passent les cigognes" et "La lettre inachevée". Deux belles claques !
J'avoue que "Soy Cuba" m'attire un peu moins, mais il n'est pas impossible que je le regarde un jour.

Un lien vers le numéro 46 de BiTS, qui évoquait notamment Soy Cuba.

C'est beau, mais un peu pénible.