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Le narrateur, sans identité précise, vit seul, travaille seul, dort seul, mange seul ses plateaux-repas pour une personne comme beaucoup d'autres personnes seules qui connaissent la misère humaine, morale et sexuelle. C'est pourquoi il va devenir membre du Fight club, un lieu clandestin ou il va pouvoir retrouver sa virilité, l'échange et la communication. Ce club est dirigé par Tyler Durden, une sorte d'anarchiste entre gourou et philosophe qui prêche l'amour de son prochain.

J'ai enfin réussi à visionner ce film sans m'endormir devant et c'est un film de fou qui ne m'a pas du tout plu... Grosse purge à mes yeux !!!

C'est un des mes films préférés

Faudra que tu m'expliques pourquoi car je ne comprend vraiment la hype autour de ce film.
A l'époque de sa sortie bien que je ne l'ai pas vu en entier, je n'avais déjà pas aimé mais j'ai toujours voulu lui laissé une deuxième chance, chose que j'aurais du m'abstenir de faire.

Pour faire vite :

- C'est un grand film manipulateur (thématique chère à Fincher, qui signe ici un travail de mise en scène époustouflant),

- C'est un majeur tendu à la société de consommation,

- C'est un film de studio à nature subversive, soit tout l'inverse de la production actuelle. Typiquement le type de projet, déjà hors-norme à l'époque, qui n'aurait absolument aucune chance d'aboutir de nos jours (merci encore Bill Mechanic !). C'est donc l'un des derniers soubresauts de l'ère où les créatifs avaient encore un minimum de poids face aux costards-cravates d'Hollywood. Nous ne sommes hélas pas prêts de revoir un film comme Fight Club.