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Dans le Londres des années 50, juste après la guerre, le couturier de renom Reynolds Woodcock et sa soeur Cyril règnent sur le monde de la mode anglaise. Ils habillent aussi bien les familles royales que les stars de cinéma, les riches héritières ou le gratin de la haute société avec le style inimitable de la maison Woodcock. Les femmes vont et viennent dans la vie de ce célibataire aussi célèbre qu’endurci, lui servant à la fois de muses et de compagnes jusqu’au jour où la jeune et très déterminée Alma ne les supplante toutes pour y prendre une place centrale. Mais cet amour va bouleverser une routine jusque-là ordonnée et organisée au millimètre près.

Un titre assez remarquable.

Paul Thomas Anderson est quand même parvenu à me captiver pendant plus de deux heures avec un sujet pour lequel je n’avais à peu près aucune affinité (une histoire d’amour sur fond de haute couture dans les années cinquante). Chapeau bas

C’est une œuvre sur la création artistique, dont le film nous dit bien qu’elle ne doit pas être une simple activité mais un véritable mode de vie (c’est parfaitement incarné par le personnage de Reynolds Woodcock, habité par son art).

Il y a une parfaite symbiose entre la forme et le fond

Anderson signe un film d’une précision absolue en matière de mise en scène (gros travail sur le son aussi).

Phantom thread, c’est un artiste méticuleux qui filme l’histoire … d’un artiste méticuleux.

Et puis le côté très trouble de la relation amoureuse, qui n’éclate véritablement que sur la fin, apporte un côté dérangeant et soulève des questions symboliques passionnantes (nécessité de renaître pour renouveler à la fois son couple et sa créativité ?).

Bon film

on ne peut pas reprocher grand chose au film niveau interprétation et réalisation, mais cela reste gentiment chiant et peu captivant.