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Dans un futur proche. Le village de Bacurau dans le sertão brésilien fait le deuil de sa matriarche Carmelita qui s’est éteinte à 94 ans. Quelques jours plus tard, les habitants remarquent que Bacurau a disparu de la carte.

Un drôle d'objet cinématographique

Si Bacurau se réclame surtout de Carpenter (l'école João Carpinteiro, l'utilisation du morceau Night) et plus précisément d'Assaut, j'ai trouvé l'influence relativement faible comparée à d'autres.

Pour moi, le film évoque davantage un mélange entre The Most Dangerous Game (le concept de chasse à l'homme) et Hostel (la dimension politique sur l'exploitation des pauvres par les riches à des fins récréatives).

Le long-métrage est assez particulier. J'en veux pour preuve une mise en place conséquente mais payante (on s'attache aux habitants du village).

Le climax, la partie chasse proprement dite, m'a un poil déçu. Disons que j'attendais quelque chose de plus intense et surtout de plus long. Un peu frustrant de ce côté-là.

Ce qui est sûr, c'est que j'ai adoré la prestation de ce bon vieil Udo Kier !

A l'arrivée, le film me laisse quand même un petit goût mitigé. L'ai-je vraiment apprécié ? J'aurais tendance à dire que oui.

En tout cas, ça reste une curiosité à découvrir

Je ne l'ai pas vu, mais j'ai apprécié les deux premiers films de Mendonça Filho, et surtout le premier, "Les bruits de Recife".
"Aquarius" est bien aussi, mais plus consensuel d'après moi.

Pas encore vu ce "Bacurau".

Film assez étonnant démarrant comme une chronique sociale comme les sud américains nous en livrent souvent, le film se transforme en tout autre chose, pour finir dans une violence des plus brutales et inattendue. Assez captivant.