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Dans les quartiers Nord de Marseille, une tuerie orchestrée par le clan Bastiani a lieu. Vronski, un flic de la brigade antigang et Costa, un chef de groupe de la BRB aux pratiques douteuses sont deux rivaux en charge de l'enquête. La situation dégénère lorsqu'un témoin-clé est assassiné durant sa garde à vue. En pleine guerre des gangs, Vronski et ses hommes, pour sauver leur peau, seront obligés de faire des choix lourds de conséquences.

Vu hier et pour un film d'olivier Marchal, j'espérait mieux mais comme je l'ai déjà dit, j'ai l'impression que depuis 36, MR73 et la première saison de Braquo, le mec fait de moins en moins bien et je trouve ça dommage.

Autre truc qui m'a dérangé dans ce film, c'est Alain Figlarz dans le rôle d'un chef de famille Corse alors qu'il tient plus du gitan manouche que du Corse....

Et pourtant des bons acteurs Corse il y en a, à commencer par Pierre Marie Mosconi et Cédric Appietto qui sont danc ce film et qui sont niquel mais non quand on donne un rôle de chef de famille Corse, c'est toujours à un Arabe, à un gitan ou à un pinsutu et ça, ça me dérange au plus haut point.

Un Eric Fraticelli aurait par exemple été parfait pour ce rôle mais bon....

u ribellu a écrit :Vu hier et pour un film d'olivier Marchal, j'espérait mieux mais comme je l'ai déjà dit, j'ai l'impression que depuis 36, MR73 et la première saison de Braquo, le mec fait de moins en moins bien et je trouve ça dommage.

Pour moi, ce sont ses trois derniers coups d'éclat. Depuis, c'est clairement mois folichon, c'est clair

A force de nous resservir la même tambouille, Olivier Marchal nous délivre un cinéma au fort goût de réchauffé

Cette fois encore, on a le droit au package complet : personnage principal de flic mal rasé, le cheveu en arrière, qui arbore un blouson de cuir et vit sur un bateau ; galerie de policiers borderline, voire complètement corrompus ; guerre des polices ; code d’honneur des malfrats ; etc.

Ici, le cocktail est juste servi dans un autre contexte géographique (Marseille et ses environs).

Bref, pour l’originalité, on repassera.

L’ensemble possède un côté bêtement divertissant, on ne peut le nier mais le film s’avère limite ridicule dans son ressassement et ses excès (la séquence finale).

Bronx se montre parfois même carrément embarrassant. Je pense ici à la séquence de fusillade nocturne sur une plage qui essaie de faire du Michael Mann (mais qui est juste visuellement dégueulasse) ou à l’emploi de deux comédiens qui font peine à voir. Jen Reno n’a plus le souffle, sa voix mythique ne porte plus, il est comme éteint. C’est encore pire pour Claudia Cardinale, vieillarde cacochyme qui ânonne deux répliques. Triste, vraiment.

Olivier Marchal nous fait donc le même film, ce qui est encore plus impardonnable à une époque où il serait facile de trouver des sujets différents et dignes d’intérêt.

Dans un pays où le pouvoir exécutif en place ne tient presque que sur les forces de l’ordre à sa botte, où celles-ci crèvent les yeux des protestataires et où l’on utilise des armes de guerre interdites pour mater les vilains manifestants écolos, les nouveaux thèmes à aborder ne manquent pourtant pas …

Le monde a changé, Marchal non