Vu !
C’est mieux que la franchise de Paul W.S. Anderson (ce qui n’est pas difficile) mais ça reste un gros ratage à mes yeux
Nous sommes certes plus proches du matériau d’origine mais pas forcément pour le meilleur (le souci de coller au premier opus vidéoludique induit un scénario boiteux).
Le script est foireux (essayons donc de faire un bon film plutôt que de chercher à développer tout de suite une nouvelle franchise cinématographique !), la mise en scène bafouillante, les effets spéciaux dégueulasses (ça m’a fait de la peine de voir Neal McDonough s’échiner n’importe comment en devenant un gros monstre numérique foiré) et un final qui ne ressemble à rien (pitié, arrêtons ces scènes post-générique !).
S’il faillait sauver à tout prix deux, trois choses de ce triste naufrage, ce serait :
- Deux actrices relativement convaincantes : Kaya Scodelario (Claire Redfield) et surtout Hannah John-Kamen (Jill Valentine) qui font ce qu’elles peuvent avec ce qu’on leur donne (des rôles insuffisamment développés).
- Un Donal Logue qui fait le job en chef des flics moustachu et bourru (rôle très classique mais fonctionnel).
- Quelques petits plans d’ambiance dans Raccoon City, la bourgade aux mains de Pfizer, euh pardon d’Umbrella
Enfin, ça reste quand même bougrement mauvais à l’arrivée. D’ailleurs, j’ai vu le film il y a moins d’une semaine et je n’en garde pratiquement rien. Je l’aurai sans doute complètement oublié sous peu …
On tient donc là un long-métrage plat, standardisé, sans saveur et ce malgré un potentiel évident (lors du visionnage, je me suis imaginé une autre version avec un script moins con et John Carpenter derrière la caméra … douce fantaisie).
Pas glop